Bombardier envisage de se départir de ses usines au Maroc et à Belfast (Irlande du Nord). Ces nouveaux développements ont été dévoilés dans un communiqué datant du 2 mai 2019 faisant état des résultats financiers du constructeur aéronautique. L'entreprise a également annoncé qu'elle consolidera ses actifs aéronautiques en un seul secteur d'activité simplifié et pleinement intégré, Bombardier Aviation, lequel secteur sera dirigé par David Coleal. «Nous sommes très heureux d'annoncer la formation stratégique de Bombardier Aviation», souligne Alain Bellemare, président et chef de la direction Bombardier Inc, ajoutant qu'il s'agit de la bonne prochaine étape de la transformation de l'entreprise. «La consolidation des activités aéronautiques simplifiera notre structure et la rendra plus ciblée sur nos marques phares: Global, Challenger, Learjet et CRJ. Elle nous permettra aussi de mieux soutenir nos clients et de générer plus de valeur pour nos actionnaires», ajoute Alain Bellemare. «Avec la vision claire que nous avons pour l'avenir de Bombardier Aviation, nous axerons nos activités aérostructures sur nos capacités stratégiques situées à Montréal, au Mexique, ainsi que sur les activités reliées aux ailes d'avions Global 7500 récemment acquises au Texas», poursuit M. Bellemare. «Ces installations fournissent collectivement toutes les compétences, technologies et capacités pour concevoir et produire les avions d'aujourd'hui et de demain, et en assurer la maintenance», précise-t-il. Par ailleurs, Bombardier précise que «tout en progressant dans l'optimisation de son empreinte manufacturière mondiale, elle poursuivra la cession de ses activités d'aérostructures de Belfast et du Maroc. Ce sont de formidables activités aux capacités immenses». Notons qu'à fin 31 mars 2019, Bombardier annonce un résultat net de 239 millions de dollars américains, en hausse comparativement à 44 millions de dollars américains réalisés à la même période l'an dernier. Quant aux revenus, ils sont en recul: 4 milliards de dollars américains enregistrés à la même période en 2018 contre 3,5 milliards de dollars américains à fin mars 2019.