Sur le bureau du président du Crédit Immobilier et hôtelier (CIH), juste quelques dossiers. Les gros. Ceux qui pèsent lourd dans la colonne créances. Depuis sa nomination à la tête de cet établissement en juillet 2004, Khalid Alioua s'emploie à traiter les litiges les plus importants en privilégiant l'arrangement à l'amiable. Sur le bureau du président du Crédit Immobilier et hôtelier (CIH), juste quelques dossiers. Les gros. Ceux qui pèsent lourd dans la colonne créances. Depuis sa nomination à la tête de cet établissement en juillet 2004, Khalid Alioua s'emploie à traiter les litiges les plus importants en privilégiant l'arrangement à l'amiable. Aller en justice reste la dernière option après épuisement des autres voies de recours. Cette politique commence à donner des résultats. Pour preuve, les bénéfices sont au rendez-vous et le cours de l'action CIH redresse la tête. Une chose est sûre : la volonté politique d'assainir les comptes du CIH et d'améliorer sa visibilité financière n'a jamais été aussi forte. L'État est en train de donner l'exemple. Les ERAC, ces établissements dépendant du ministère de l'Habitat, ont déjà réglé leurs dettes envers la banque d'un montant de 850 millions de Dhs. Les autres administrations publiques comme les Régies et les collectivités locales suivront. Reste les prêts accordés aux particuliers avec la garantie de l'État. Là aussi, ce dernier est appelé à intervenir pour trouver le moyen idoine pour que la banque récupère dans des conditions optimales son dû évalué à plusieurs centaines de millions de Dhs. Une manne substantielle dont elle a besoin pour sa restructuration sur des bases saines et solides. Il n'est pas normal que la situation de toute une banque continue à être plombée à cause d'une poignée de mauvais payeurs. Un vent d'optimisme souffle donc sur le CIH après des années d'immobilisme et de morosité et le personnel, naguère déprimé, commence à envisager l'avenir avec confiance. En un mot, il y a un prix à payer pour que l'établissement retrouve d'autant plus sa place de choix dans le paysage financier et bancaire national qu'il a un rôle important à jouer dans l'activité économique du pays. Récupérer son dû est le passage obligé pour que le CIH puisse se recentrer sur son métier de base, l'immobilier où il dispose d'une expérience et d'un savoir-faire non négligeables. Dans ce domaine, la banque dirigée par M. Alioua peut apporter beaucoup en vue d'accompagner la nouvelle politique gouvernementale dans le secteur du logement social. Après une période de déroute consignée dans le fameux rapport d'enquête parlementaire, il y a bel et bien aujourd'hui une feuille de route CIH qui ambitionne en outre de lier son destin à un partenaire qui possède une expertise en matière d'immobilier. Ce partenariat viendra comme une cerise sur le gâteau. Il sanctionnera l'apurement du passif et la volonté de retrouver son prestige d'antan, qu'un certain pillage organisé des deniers de la banque a mis sérieusement à mal. La devise du CIH, bâtir l'avenir, prend pleinement son sens dans la phase actuelle de la reconstruction de ses fondations.