La célébration du Nouvel An amazigh s'inscrit dans les esprits comme un rendez- vous incontournable de joie et de fête. Chaque année, cette célébration occupe de plus en plus une place importante chez la majorité des citoyens. Il faut dire que l'affluent amazigh constitue une part non négligeable du Marocain ici comme ailleurs. Il était tout à fait normal donc de lancer le débat concernant la place de cette fête dans le calendrier national. Récemment, de nombreux députés avec à leur tête des parlementaires du RNI ont pris l'initiative de déposer un mémorandum pour faire de cette fête un jour chômé et payé. Les Marocains, l'ensemble des Marocains, attendent impatiemment l'aboutissement de cette quête qui permettra au pays d'accéder définitivement au rang des grandes démocraties et des pays prospères. Et pour cause : Yennayer a toujours été une occasion pour célébrer la joie et la prospérité. Faisons en sorte que cette joie et prospérité soient à jamais officielles. Le caractère exceptionnel du modèle de développement marocain en vigueur veut justement que tout développement ait une forte valeur symbolique à grande charge émotionnelle. Faisons en sorte que ce modèle de développement chez nous ait l'amazigh comme symbolique. Nous adressons donc un appel au Parlement afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour officialiser la fête du Nouvel An amazigh et accélérer le processus d'adoption de la loi organique de cette langue devenue officielle depuis 2011. Sur ce, Assougass ambarki !