L'Institut français de Casablanca (IFC) dévoile son programme culturel pour ce nouveau trimestre. Riche et diversifiée, cette saison est placée sous le signe de l'environnement. «C'est une invitation à mieux comprendre et aimer la planète Terre et tous les êtres qui la peuplent, ce gigantesque organisme vivant dont nous faisons intimement partie», indiquent les organisateurs sur le site web de l'IF. Au programme, musique, théâtre, danse, art plastique, ainsi que des rencontres et conférences. Tour d'horizon des temps forts qui marqueront les mois de septembre, novembre et décembre. La saison débutera avec «Ce soir je ne jouerai pas Antigone», pièce de théâtre de Roger Lombardot. Celle-ci raconte la violence de l'expérience des migrants qui tentent de traverser la Méditerranée. Le programme donne à découvrir le concert du groupe de l'Armée des Morts et le DJ Vladigital. Présente depuis 2011 sur la scène indépendante bordelaise, l'Armée des Morts est une formation de rap aux teintes mystico-apocalyptiques. Au programme également, «L'événement» d'Annie Ernaux. «L'Institut français réinvite la comédie française et son programme «Singulis», spectacles où des acteurs seuls en scène présentent un texte avec lequel ils pérégrinent depuis longtemps. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des œuvres majeures de la littérature contemporaine». «Le chant des colibris» est incontestablement l'un des temps forts de cette saison. C'est un évènement pour inspirer, relier et soutenir les citoyens qui aspirent à remettre l'écologie et la solidarité au cœur de leur vie quotidienne. «Un rassemblement autour de projets liés à l'alimentation, l'énergie, l'habitat, l'économie collaborative, la consommation responsable, la démocratie, l'éducation», expliquent à ce sujet les organisateurs. Au menu également le concert de «Anda-Lutz». Cette formation invite le public à une promenade musicale et poétique dans laquelle se mélangent, hier et demain, rage et douceur, richesse et simplicité, rêve et réalité. Outre les créations théâtrales et musicales, cette nouvelle saison propose des expositions artistiques. Parmi lesquelles on retrouve «Kariati Hayati /Mon village, ma vie» de Hassan Darsi et «Ethnofolk» de Daoud Aoulad Sayed. La première est un nouveau projet qui s'inscrit dans la lignée des maquettes réalisées par l'artiste. L'exposition propose une installation vidéo, «Portraits de familles recomposées», interventions in situ, performances culinaires… autant de jalons qui posent les fondations d'un projet collectif où l'art et la vie s'entremêlent. En ce qui concerne la deuxième exposition photographique, elle présente un ensemble inédit de portraits en noir et blanc des troupes folkloriques issues de l'ensemble du Maroc : de Tanger à Dakhla, d'Essaouira à Zagora, Beni Mellal ou encore Boujaad, Chaouen et Oujda. Venus de toutes les régions du Royaume, tous les ans pendant presque 60 ans, ces artistes, musiciens, chanteurs, chanteuses, danseurs et danseuses ont accepté, pour Daoud Aoulad Syad, de «prendre la pose».