Le Brésil n'a pas tremblé face au Mexique (2-0), contrairement à la Belgique, qui s'est imposée d'un souffle face à un surprenant Japon (3-2) dans les dernières poignées de secondes de la rencontre. Les bookmakers les plus chevronnés ont avoué avoir eu du mal à faire des pronostics gagnants pour cette 21ème édition de la Coupe du monde qui se déroule en Russie. Déconcertante, elle ne cesse de livrer, jour après jour, des matchs passionnants dont l'issue reste totalement mystérieuse. On ne se fie qu'au coup de sifflet final. Lundi fut une journée qui fera date au Mondial 2018. Le Brésil n'a pas tremblé face au Mexique (2-0) pour se qualifier pour les quarts de finale, contrairement à la Belgique, qui s'est imposée d'un souffle face à un surprenant Japon (3-2) dans les dernières poignées de secondes de la rencontre. Les Mexicains s'estiment ainsi maudits. Il s'agit de leur 7ème élimination consécutive en 8e de finale d'une Coupe du monde. Résultat : la Seleçao et les Diables Rouges ont désormais rendez-vous vendredi à Kazan en quart de finale. Contrairement à Cristiano Ronaldo pour le Portugal, Lionel Messi pour l'Argentine ou encore Sergio Ramos pour l'Espagne, Neymar ne s'est pas manqué avec la Seleçao en 8e de finale. Il a ouvert le score (51e) et offert la balle – légèrement touchée par le gardien mexicain – du deuxième but auriverde à Roberto Firmino (88e). Le pays du football roi respire, lui qui a tant tremblé quand l'attaquant du PSG a été opéré du pied droit début mars. Le joueur le plus cher du monde (222 M d'euros) reste avec ses deux buts dans le tournoi loin d'Harry Kane, nouveau visage d'une Angleterre séduisante, meilleur artificier avec 5 réalisations. Concernant les Belges, prétendants déclarés au titre, ils étaient donc très mal partis, menés 2 à 0 après 52 minutes ! Qui aurait parié que les «Samurai Blue», 61e au classement de la Fifa, malmèneraient à ce point le 3e mondial ? L'espoir est revenu quand Jan Vertonghen a réduit le score (69). Et puis il y a eu le coaching gagnant de Roberto Martinez. 65e minute : entrées de Marouane Fellaini et Nacer Chadli. Le premier a marqué à la 74e minute et le second au bout du suspense (90+4), juste avant que l'arbitre ne siffle la fin de la rencontre. «Je félicite vraiment le coach pour les changements qu'il a faits, les deux buteurs ont travaillé énormément, c'est encore la preuve qu'on est un groupe de 23 joueurs», s'est réjoui Thomas Meunier. Les Japonais se sont alors effondrés, terrassés: jamais ils n'avaient été si près d'un quart de finale de Coupe du monde dans leur histoire. Bien après le coup de sifflet final, ils restaient inconsolables. «J'ai dit aux joueurs d'aller prendre leur douche parce qu'ils étaient prostrés dans le vestiaire», a raconté le sélectionneur du Japon Akira Nishino. L'un des quarts de finale les plus attendus, c'est vendredi à Nijni Novgorod avec au menu France-Uruguay. Et il y a déjà un feuilleton. Edinson Cavani, auteur d'un doublé face au Portugal en 8e de finale (2-1), est blessé. Sa fédération a communiqué à minima lundi, évoquant une «lésion» de type oedème, «sans déchirure», mais sans donner la durée de sa convalescence non plus. La guerre des nerfs a commencé.