Ecoute, ouverture, diversité, proximité, jeunesse, avenir et intelligence collective Le sprint final pour la présidence de la CGEM commence. Les binômes candidats au nouveau mandat de la confédération dressent les grandes lignes des programmes d'action validés lors des concertations régionales, tenues depuis le début de la campagne. Après Hakim Marrakchi et Assia Benhida, Salahaddine Mezouar et son colistier Fayçal Mekouar ont détaillé, mardi 15 mai à Casablanca, les principales mesures de leur programme placé sous le signe «Un élan pour tous». Une feuille de route qui est axée sur l'intelligence collective et qui place la PME au centre des préoccupations. Selon le binôme candidat, ce plan d'action a été élaboré sur la base d'un échange avec les acteurs du secteur privé. A travers cette démarche de concertation, Mezouar et Mekouar œuvrent à répondre au mieux aux attentes des acteurs et d'apporter de réelles solutions à leurs problèmes, notamment les délais de paiement, le financement et les procédures. Une approche participative pour définir la CGEM 2021 Le binôme ambitionne de faire de la CGEM une confédération forte et efficace à l'horizon 2021. Une CGEM qui répond par ailleurs aux attentes des entrepreneurs et les enjeux du pays. Telle qu'elle est définie, la feuille de route du binôme Mezouar-Mekouar est articulée autour d'un soutien volontariste à la PME et à la TPE, un renforcement de l'attractivité des territoires, un positionnement volontariste pourtant sur de nouveaux relais de croissance au bénéfice de tous, un recentrage du dialogue social ainsi que la mise en place de solutions sectorielles spécifiques couvrant tous les secteurs critiques. «Ecoute, ouverture, diversité, proximité, jeunesse, avenir et intelligence collective sont les maîtres mots qui caractériseront la CGEM de demain». «Pour construire un élan du secteur privé CGEM 2021 nous avons besoin d'un projet commun qui fédère toutes les parties prenantes. Il est important d'assurer un équilibre entre politique et économie pour aller de l'avant sur la voie du développement. Notre vision innovante structurera notre approche et guidera notre progression, une progression qui sera basée sur le pragmatisme et l'agilité», explique à cet égard Salaheddine Mezouar. Selon Fayçal Mekouar, le programme prévoit une concertation permanente avec les entrepreneurs et une mise en place d'indicateurs de suivi. «Notre programme ambitionne de faire de la CGEM une confédération fédératrice par une intégration régionale et sectorielle, une dynamique de l'économie sociale et solidaire, et des solutions concrètes pour lutter contre l'informel», a-t-il souligné. En effet, le binôme Mezouar-Mekouar a fait le choix de l'écoute et de l'interaction en vue de créer une plate-forme de mobilisation d'action, dans un esprit de synergie positive entre les différentes structures de la confédération. 6 axes et 26 chantiers à mener Le binôme Mezouar-Mekouar souhaite, en effet, remettre le secteur privé au centre du nouveau modèle de développement économique. L'enjeu étant de ré-impulser une nouvelle dynamique pour rétablir la confiance et renforcer la compétitivité du secteur privé. Pour recréer une dynamique vertueuse l'heure est à la réalisation d'avancées crédibles et réalistes. « Dans ce contexte la CGEM doit se positionner comme étant un acteur incontournable dans l'accompagnement du développement du secteur privé et ce à travers le renforcement de l'image de la CGEM comme maillon fort du secteur et d'avoir une proposition d'actions pour le développement du tissu économique national», relève-t-on du programme «Un élan pour tous». La feuille de route est ainsi structurée autour de six axes prioritaires. Le premier axe portant sur six chantiers concerne le choc de compétitivité et amélioration tangible de l'offre Maroc sur tous les fronts critiques. Le deuxième axe porte sur le soutien volontariste à la PME et TPE ainsi que la régénération par les start-up (7 chantiers). De même, 3 chantiers devront être menés dans le cadre du troisième axe relatif au renforcement de l'attractivité des territoires et implication accrue de l'investissement privé dans le développement des services aux citoyens. Le binôme a en outre identifié 4 chantiers prioritaires dans le volet capital humain et recentrage du dialogue social. Le cinquième axe concerne le positionnement volontariste sur de nouveaux relais de croissance au bénéfice de tous les acteurs répartis en trois chantiers. Au moment où trois autres chantiers seront menés dans le cadre du sixième axe englobant des solutions sectorielles spécifiques couvrant tous les secteurs critiques.