Madrid abrite 366.099 étrangers, soit 23,3 % des 1.572.017 immigrés que compte l'Espagne. Les Marocains sont au nombre de 31.723 membres. Selon le recensement général de la population et de l'habitat de 2001, dont les données ont été rendues publiques cette semaine, Madrid abrite 366.099 étrangers, soit 23,3 % des 1.572.017 immigrés que compte l'Espagne. Ce chiffre, qui englobe uniquement les immigrés en situation régulière, fait de la communauté autonome de Madrid la région qui compte le plus d'immigrés en Espagne, avec 177.131 hommes et 188.968 femmes. Ils représentent 6,7 % de la population de Madrid, qui est de 5.464.164 âmes, alors que le pourcentage des étrangers dans la population globale d'Espagne (40.847.371 âmes) est de 3,8 %. Les Latino-américains viennent en tête des communautés étrangères avec 204.702 personnes, dont 180.230 Equatoriens, 50.373 Colombiens, 19.254 Péruviens et 14.243 Dominicains. C'est l'unique communauté d'immigrés qui se constitue majoritairement de femmes, 114.000 femmes contre 90.000 hommes. Les européens viennent au deuxième rang avec un total de 83.428 personnes dont 33.753 sont originaires de l'Union Européenne. La communauté des Africains se situe au troisième rang avec 53.459 personnes recensées, dont 31.723 femmes et 21.736 femmes. La communauté marocaine, forte de 31.723 membres, est la plus nombreuse. Elle est suivie de celles des Equato-guinéens (3.916) et des Algériens (1.076). Les Asiatiques vivant à Madrid sont au nombre de 19.196 personnes avec une prédominance chinoise (5.475). Le recensement de 2001, réalisé par l'institut de la statistique, permet de relever le pourcentage elevé des jeunes dans la pyramide de la population d'immigrés, surtout ceux de la tranche d'âge 20-39 ans. Ce sont 200.000 immigrés sur les 366.099 qui ont moins de 40 ans, ce qui représente un valeureux élément de redressement démographique de Madrid marqué par le vieillissement des autochtones. Plus des deux tiers des étrangers en Espagne sont recensés à Madrid-capitale où vivent 224.303. Le reste est réparti entre les cités-dortoirs de la banlieue.