Le ministère de tutelle réaffirme sa politique de conservation et de mise en valeur de ce patrimoine Le patrimoine culturel se renforce. Plusieurs sites historiques rejoindront bientôt le patrimoine historique national. Selon le ministère de la culture et de la communication, des études et des recherches seront lancées afin d'inscrire nombre de sites historiques sur cette liste. Parmi lesquels on retrouve le site «Noul Lamta» dans la commune rurale d'Asrir (province de Guelmim), et la casbah de Ghailan (Tanger) outre le site archéologique Zilil dans la commune de Had Gharbia. Le ministère rappelle aussi sa décision relative à l'inscription du Golf de Tanger et la Médina de Taza sur la même liste. A Oujda également, cinq bâtiments feront partie du patrimoine historique national, en l'occurrence Bank Al-Maghrib, le palais de justice «Seddad», la bibliothèque Cherif Idrissi (Dar lmakhzen), cinéma «Vox» et la cathédrale «Saint-François-Xavier». S'ajoutent également à la liste d'autres sites dans la région de l'Oriental, à savoir le palais municipal, la poste, la gare ferroviaire et l'hôpital Al Farabi. Ces décisions concernent aussi le tribunal de la famille à Nador. Le département de Mohamed Laaraj a également souligné le projet de décret qui est en cours d'approbation visant à inscrire la casbah d'Amridil, située à Ouarzazate, sur la liste du patrimoine. Le ministère se penche aussi sur les moyens de protection du patrimoine à travers l'adoption d'un nouveau projet de loi tout en y incluant les trésors humains vivants en tant que patrimoine immatériel. «Ce projet constituera un saut qualitatif en matière de traitement du patrimoine culturel à travers le renforcement des dispositions relatives à sa conservation, sa mise en valeur et l'adéquation du cadre légal avec les critères internationaux en conformité avec les engagements internationaux du Maroc. Ledit projet intègre aussi les nouveaux concepts mondialement reconnus en ce qui concerne le patrimoine culturel», explique-t-on. Le ministère réaffirme son engagement à poursuivre sa politique stratégique en matière de conservation et de mise en valeur du patrimoine culturel national, en tant que locomotive du développement économique et social, dans le but d'insuffler un nouvel élan au paysage culturel national et renforcer le rôle de la culture, élément essentiel du développement durable.