Suite à l'article paru dans l'édition ALM n°820 du 24 janvier 2005 consacré aux coopératives, le directeur de l'ODCO nous a adressé le droit de réponse suivant : Dans un article intitulé : «Coopératives: réalisations et craintes », paru dans le n°820 du journal « Aujourd'hui Le Maroc », (daté le 24 janvier 2005), le journaliste a rapporté des données et des informations relatives au secteur coopératif marocain à fin 2004, telles qu'elles ont été communiquées par l'Office de développement de la coopération (ODCo) dans un communiqué de presse. Ces données et informations suffisent, à elles seules, pour confirmer l'existence d'une volonté claire : Primo : de communiquer et de mettre l'information concernant le mouvement coopératif marocain à la disposition des médias et de l'opinion publique en toute transparence dans un souci d'inciter plus de citoyens à profiter du cadre coopératif pour investir et créer des emplois et des richesses, tout en tenant compte de la spécificité de ce cadre basé sur l'égalité, la démocratie, la solidarité. Secondo : d'œuvrer avec toutes les parties concernées par le mouvement coopératif, et en premier lieu les acteurs coopératifs pour lancer une dynamique de restructuration, et de mise à niveau, en privilégiant le partenariat. Dans cette perspective, l'ODCo a mené une série d'études et d'audits, en association avec les autorités locales et les services techniques dépendant des ministères ayant la tutelle sur les coopératives durant l'année 2004, pour, effectivement, déterminer les causes des problèmes dont souffre un certain nombre de coopératives inactives ou en difficulté afin d'arrêter un plan d'accompagnement et de mise à niveau adapté à chaque cas, sans pour autant, porter atteinte à l'indépendance des entreprises et des unions coopératives et aux droits inaliénables de leurs membres. L'ODCo est habilité, par le loi 24-83 relative au statut général des coopératives et au statut de l'ODCo, à accomplir des missions spécifiques pour encourager et accompagner les coopératives et non pour jouer le rôle du gendarme. Ce qui précède, et ce qui a été rapporté par l'article sus-cité, prouvent que l'ODCo n'est pas du tout passif et veille, notamment, à multiplier les opportunités de création de coopératives et à aider les unités existantes à se doter de plans adaptés pour une meilleure gouvernance en conformité avec la loi et la stratégie actuelle du développement du pays. L'article a voulu parler, également, sans vérifier ses informations, de guerre politique pour le contrôle de l'ODCo comme si cela est possible dans un établissement public créé par la loi et géré selon les règles de la loi et les procédures qui en découlent. L'article avance, aussi « le recrutement de proches » comme si l'ODCo est une entreprise privée ou familiale et non un établissement public soumis à des règles et des procédures claires et strictes pour le recrutement des cadres et agents. Ces « informations » sans fondement, peuvent induire les lecteurs de votre journal en erreur et porter atteinte à l'image de notre établissement. La direction de l'ODCo reste à la dispositions de votre journal pour vous fournir toute information concernant tous les aspects de son travail pour la promotion de l'action coopérative au Maroc en toute transparence. • Mustapha Bouchafra, directeur de l'Office de développement de la coopération P.I.