Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est félicité, vendredi, de la médiation de S.M. le Roi dans le conflit opposant les pays riverains du fleuve Mano et a réitéré son appui au processus de Rabat. Le Conseil de sécurité des Nations-unies a adopté, vendredi dernier, un ensemble de mesures concernant les pays riverains du fleuve Mano et préconisant une stratégie internationale globale axée sur la réconciliation nationale et la réforme politique. Dans la décision rendue publique, le même jour, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont mis en valeur la médiation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI entre les chefs d'Etat du Libéria, de Sierra Leone et de Guinée et a annoncé la volonté des Nations-Unies d'appuyer le processus né de la médiation du Souverain qui a eu lieu en février dernier. "S'agissant de la perspective régionale, le Conseil de sécurité continuera d'appuyer le processus de Rabat mené sous l'égide du Roi du Maroc et encouragera vivement la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria à donner suite à leurs engagements concernant la prise de mesures de confiance et la mise en oeuvre de mesures de sécurité le long de leurs frontières communes. À ce propos, le Conseil de sécurité considère qu'il y a tout lieu de se féliciter des initiatives tendant à établir un dialogue direct, prises par les présidents de ces trois pays, afin de stimuler le processus de Rabat", lit-on dans le communiqué du Conseil de sécurité. Rappelons que, sur initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les présidents des trois pays riverains du fleuve Mano, le Libéria, le Sierra Leone et la Guinée, s'étaient réunis à Rabat au mois de février dernier dans l'objectif de trouver un cadre d'entente à même de ramener la paix à la région. Le 27 février, le sommet des chefs d'État des trois pays s'était achevé par la signature d'un accord visant à «promouvoir la paix, l'entente et le bon voisinage» dans ces trois pays riverains du fleuve Mano. En présence de Sa Majesté le Roi, les présidents libérien Charles Taylor, sierra-léonais Ahmed Tejan Kabbah et guinéen Lansana Conté, avaient signé un document final dans lequel ils déclaraient «expressément condamner les activités des groupes armés non-gouvernementaux dans leurs régions». L'appui donné vendredi, par le Conseil de sécurité de l'ONU aux accords de Rabat, met en relief le rôle du Maroc en tant que promoteur de la paix et du dialogue entre les nations.