48 projets approuvés par la commission nationale Une quarantaine de projets, plus de 30 milliards de dirhams à injecter et environ 20.142 postes directs et indirects à pourvoir. Telles sont les grandes lignes des conventions d'investissements approuvées au 10 janvier 2018. En effet, la commission nationale des investissements, réunie sous la présidence du chef de gouvernement, a donné le coup d'envoi de 48 projets totalisant un investissement global de 32,32 milliards de dirhams. Ils permettront ainsi la création de 6.190 emplois directs et 13.952 emplois indirects. Ce chantier enclenché témoigne de la confiance des investisseurs au climat des affaires du Maroc. Une conjoncture en amélioration continue. En témoignent les places gagnées par le Maroc dans le rapport Doing Business, indice de la facilité de faire des affaires à l'échelle internationale. Sur les 169 pays classés, le Royaume se positionne actuellement à la 69ème place. Le pays s'engage à atteindre les 50 économies mondiales dans ce rapport à l'horizon 2021. Laâyoune-Sakia El Hamra : Un pôle d'investissement Les investissements nationaux raflent une grande part des projets approuvés. Ils totalisent une valeur globale de 27,53 milliards de dirhams, soit 85% des investissements projetés. Cette forte présence revient aux grands projets relevant de secteurs structurants tels que l'industrie, le commerce, le transport et les infrastructures. Les joint-ventures, quant à elles, représentent 12% de l'investissement global. Elles s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de grands projets, notamment dans les secteurs du dessalement d'eau de mer et des énergies renouvelables. Par secteur, l'industrie arrive en tête des propositions. 59% des investissements projetés sont orientés vers ce secteur totalisant ainsi une valeur de 18,97 milliards de dirhams. Ces projets permettront la création de 2.650 emplois directs dans le secteur, ce qui représente une part de 42,81% des emplois à créer. De même, 3,46 milliards de dirhams seront investis dans le dessalement d'eau de mer couvrant à cet égard 11% des investissements projetés. La troisième position est attribuée au secteur du transport et infrastructure avec 10% des investissements projetés. En analysant la répartition régionale des investissements, on constate une très forte dynamique au niveau de Laâyoune-Sakia El Hamra. Plus de la moitié des investissements approuvés seront implémentés au niveau de cette région. Les projets prévus totalisent un montant de 17,18 milliards de dirhams. La région se hisse également comme étant le premier pourvoyeur de l'emploi. 2.815 postes seront créés dans ce sens, soit 46% des emplois directs prévus. La région de Casablanca-Settat ne constitue que 16% du total des investissements. Ces projets, d'un investissement global de 5,14 milliards de dirhams, favoriseront la création de 1.822 emplois directs représentant 29% du total des emplois. Rabat-Salé-Kénitra arrive en 3ème position. Le total d'investissements prévu dans la région avoisine les 4,7 milliards de dirhams permettant la création de 591 emplois (10% du total des emplois à créer). Une conjoncture favorable Nombreux sont les chantiers lancés au Maroc pour stimuler l'investissement. La réforme et la mise à niveau des Centres régionaux d'investissement (CRI) reflètent la vision du Maroc de devenir une destination d'investissement attractive. Ce chantier récemment engagé permettra aux CRI de mener à bien leurs missions d'incitation à l'investissement, de promotion du développement, d'exploitation des grandes potentialités d'investissement et d'accompagnement du développement que connaît le Royaume. De même, la mise en place de l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) et le lancement de l'Agence du développement digital viennent renforcer la dynamique d'investissement au Maroc. La mission étant de mettre en œuvre la stratégie de l'Etat dans le développement des investissements nationaux et étrangers, de promouvoir et encourager les exportations des différents produits et services ainsi que de renforcer la productivité et la compétitivité des entreprises. S'agissant des mesures incitatives, on énumère la création des entreprises en ligne dont le cadre juridique et technique est en cours de finalisation. Ce process permettra de simplifier les procédures, de réduire les délais et d'échanger les informations entre les administrations concernées de manière simple et numérique. 48 projets en infographies