Six candidats pour un fauteuil au niveau d'Inzegane-Ait Melloul. En effet, des élections législatives partielles se déroulent ce jeudi 7 décembre dans cette préfecture pour remporter le siège en jeu, et ce conformément aux dispositions de l'article 91 de la loi organique relative à la Chambre des représentants. Quatre formations politiques et deux candidats indépendants se disputent ce siège parlementaire. Le Parti de la justice et du développement (PJD) compte sur son secrétaire local à Ait Melloul, Mohamed Saddiq, pour remporter ce siège. La campagne électorale de ce dernier a été marquée par le déplacement, dimanche dernier, de Saâd-Eddine El Othmani, président du conseil national du parti de la lampe, pour soutenir son candidat lors d'un meeting électoral tenu à Dcheira. Le Rassemblement national des indépendants (RNI) qui veut encourager les jeunes à intégrer la politique a choisi le jeune Abdelaziz Gouraizim (27 ans) pour mener la bataille électorale sous ses couleurs lors de ce scrutin. Natif du quartier Azrou, le candidat Rniste est titulaire d'un master en commerce. Aziz Akhannouch, président du parti, s'est également rendu à Inzegane pour soutenir ce jeune candidat et les militants de son parti lors ce rendez-vous électoral. Le parti de l'Istiqlal est représenté lors de ces élections par l'homme d'affaires et entrepreneur Lahcen Bikendran. Agé de 51 ans, ce candidat qui bénéficie de l'appui de Nizar Baraka, le nouveau secrétaire général du parti de la balance, qui a fait le déplacement à Agadir en compagnie de Hamdi Ouled Errachid pour encourager son candidat lors de la campagne électorale. Alors que Bouya Argougue, ex-secrétaire local du Parti authenticité et modernité (PAM), représente le Parti de l'unité et de la démocratie lors de ce scrutin. Deux candidats indépendants sont également dans la course lors de cette échéance électorale. A rappeler que la Cour constitutionnelle a annulé au mois de septembre dernier l'élection de Mohamed Ghalem (PAM) à la Chambre des représentants, au niveau de cette circonscription électorale locale au titre des législatives du 7 octobre 2016. La Cour a justifié l'annulation de cette élection par le recours dudit parlementaire, en compagnie de ses partisans, à la distribution et à l'affichage d'annonces électorales sur des poteaux d'électricité et des façades ne portant qu'un seul nom et une seule photo, dans les 6 communes de la circonscription électorale, comme il a dissimulé frauduleusement des données d'un 3e candidat de sa liste.