Le Wydad de Casablanca s'est envolé mercredi pour le Ghana où il doit affronter l'Asanté Kotoko à Kumasi en finale-retour de la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes. Le Wydad de Casablanca a rendez-vous avec l'histoire, dimanche 8 décembre. Il affrontera dimanche, à Kumasi, l'Asanté Kotoko du Ghana en finale-retour de la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes. Un titre qui manque encore à son riche palmarès. L'Asanté et le WAC s'étaient qualifiés pour la finale, facilement pour le premier, dans la douleur pour le second. Si les Ghanéens, qui avaient écrasé (4-0) les Congolais de l'AS Police à l'aller, ont confirmé (victoire 3-2) en terrain adverse, le Wydad n'a dû sa qualification face à l'USMA d'Alger qu'aux buts marqués à l'extérieur (0-0, 2-2). Malgré une superbe prestation le samedi 16 novembre, en match-aller, le Wydad de Casablanca n'avait pas réussi à trouver les filets de l'Asanté plus d'une fois. Par l'intermédiaire de Mohamed Madihi, à la 49ème minute de jeu. Et ce n'était pas faute d'avoir essayé. Les attaquants du WAC ont multiplié les offensives, dominant parfois outrageusement leurs adversaires, mais sans succès. Il faut également rappeler que la partie s'était déroulée dans les pires conditions atmosphériques que l'on pouvait imaginer. Pluie et froid étaient au rendez-vous. Ce qui n'avait pas empêché plus de 35.000 spectateurs de faire le déplacement au Complexe Sportif Mohammed V de Casablanca pour venir encourager les Diables Rouges. Ceux-ci ont vu leurs velléités offensives substantiellement contrecarrées par un adversaire non négligeable, qui a opté pour un pressing haut, renforcé son milieu de terrain et verrouillé sa défense. Mais aussi par l'état lamentable de la pelouse du Complexe Sportif Mohammed V, réduite à l'état de champ de labour parsemé de flaques. Un terrain qui avait énormément perturbé la circulation du ballon et l'exécution de combinaisons. Et qui s'est révélé, en revanche, un précieux alliés des défenseurs ghanéens, mûs par le souci unique de ne pas prendre de buts. Mais à Kumasi, ils seront obligés de marquer deux buts pour pouvoir l'emporter. Et donc de se découvrir. Ce dont devraient profiter les hommes d'Oscar Fullone pour placer des contres meurtriers susceptibles de crucifier l'Asanté. Les Jarmouni, Abrami, Khamma, Boujemaâ, Erraji, Aït Laârif, bahfid et consorts en ont les moyens, pour peu qu'ils sachent garder la tête froide et jouer leur football dans le véritable chaudron que ne manquera pas d'être le Stade de Kumasi. Le sorcier argentin a plus d'un tour dans son sac et gageons qu'il saura trouver et la formule et les mots nécessaires pour pousser ses hommes à se transcender –comme ils l'ont fait devant l'USM d'Alger – et rapporter à Casablanca le trophée tant convoité. Les Diables Rouges, qui seront soutenus par des millions de supporters restés au pays, ont leur destin entre leurs mains.