Des policiers du district d'Anfa à Casablanca ont été contraints, mardi trop tôt, à utiliser leurs armes de service pour appréhender un individu dans un « état anormal », présentant des signes de troubles mentaux et brandissant une arme blanche, constituant, ainsi, une menace « réelle et sérieuse » à la sûreté des citoyens et des éléments de la sûreté. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que les premiers éléments l'enquête ont révélé que le mis en cause a agressé brutalement l'un des passants au quartier de l'Oasis, à l'aide d'une arme blanche et ce sans raison apparente, avant qu'il ne menace et met en danger la vie d'autres citoyens. Ces actes ont contraint un brigadier de la police judiciaire à tirer deux balles de sommation de son arme de service, afin de neutraliser le mis en cause, a précisé la DGSN dans un communiqué. En dépit des avertissements, le suspect a occasionné des blessures de différents degrés de gravité à deux policiers, poussant un motard à tirer des balles qui ont atteint le mis en cause au niveau de la cuisse et du ventre ainsi que deux autres individus de façon superficielle lorsque le mis en causse essayait de trouver refuge dans un espace public près de la scène des violences, selon la même source. Le mis en cause a été placé en garde à vue à l'hôpital, les blessés, dont des citoyens et policiers, ont été transportés pour recevoir les soins nécessaires, alors qu'un des blessés a quitté l'hôpital à la suite d'une blessure sans gravité, a fait savoir le communiqué. Les services de la préfecture de la police judiciaire ont ouvert une enquête sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire, a conclu la DGSN.