La Fondation Lalla Salma prévention et traitement des cancers accompagne le Burkina Faso en matière de dépistage et de traitement du cancer. Celle-ci envisage d'élaborer un plan et une véritable planification nationale en matière de prévention et de contrôle du cancer en collaboration avec les autorités sanitaires du Burkina Faso. Le secrétaire général du ministère burkinabè de la santé, Robert Kargougou, a indiqué dans un entretien à la MAP que «la Fondation Lalla Salma prévention et traitement des cancers va accompagner le Burkina Faso dans le cadre d'un projet pilote qui nous permettra ultérieurement de mettre en place un dispositif de dépistage et de traitement du cancer du col de l'utérus et du sein». A l'issue d'une réunion à Ouagadougou avec une équipe de spécialistes marocains, conduite par l'ambassadeur du Royaume au Burkina Faso, Farhat Bouazza, M. Kargougou a fait savoir que ce projet pilote sera lancé, dès novembre prochain, dans la capitale sénégalaise, Dakar, et concernera quatre pays africains subsahariens. «Nous avons, en outre, convenu que deux médecins burkinabè, en l'occurrence des gynécologues, vont poursuivre une formation au Maroc, dans le domaine de dépistage et du traitement du cancer du col de l'utérus et du sein à l'issue de laquelle ils partageront les expériences et le savoir-faire acquis avec leurs confrères du Burkina Faso», a-t-il signalé. Pour sa part, Dr. Youssef Chami Khazraji, coordinateur projets à la Fondation Lalla Salma prévention et traitement des cancers, a insisté sur l'importance de cette réunion en signalant : «Nous avons pris connaissance des besoins et surtout des priorités du ministère burkinabè de la santé dans le domaine de prévention et du contrôle de cette maladie et nous allons œuvrer de concert dans le cadre d'un projet pilote de dépistage du cancer du col de l'utérus et du sein et qui ne constitue désormais qu'un segment de coopération en la matière entre le Maroc et le Burkina Faso». Ce dernier a également précisé que le projet pilote en question sera développé en collaboration avec le Centre international des recherches sur le cancer qui est une agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette nouvelle structure sanitaire va être développée, non seulement au Burkina Faso, mais également au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Tchad.