L'embellie de l'économie nationale se confirme. La croissance maintient son rythme ascendant et ce pour le troisième trimestre consécutif. A fin septembre, l'économie nationale se serait améliorée de 3,8% contre 1,3% une année auparavant. Un redressement tiré principalement par la reprise de l'activité agricole. Un secteur dont la valeur ajoutée s'est nettement améliorée au troisième trimestre de l'année passant d'une baisse de 13,6% à une hausse de 14,7%. C'est ce que souligne le Haut-Commissariat au Plan dans sa dernière note de conjoncture. La valeur ajoutée des activités non agricoles s'est également inscrite en hausse. Une progression de 2,6% a été relevée dans ce sens, tirée par le bon comportement du secteur tertiaire et des mines. Le troisième trimestre a en effet été marqué par le raffermissement de la demande mondiale adressée au Maroc, soit une consolidation de 6,2% par rapport à la même période de l'année. De même, le troisième quart de l'année a connu un allégement du déficit commercial porté par une orientation favorable de la demande extérieure. Ainsi, les exportations ont affiché à fin septembre une hausse de 11% après un repli de 1,6% une année auparavant. Les importations, quant à elles, se seraient, selon le Haut Commissariat au Plan, tempérées pour le deuxième trimestre consécutif grimpant a cet égard de 2,2%. Compte tenu de ces évolutions contrastées, le déficit commercial se serait allégé de 6,4% au troisième trimestre contribuant ainsi à l'amélioration du taux de couverture de 4,3 points pour atteindre les 53,9%. La demande intérieure a également progressé au troisième trimestre. Le Haut-Commissariat au Plan relève dans sa note de conjoncture que les dépenses de consommation des ménages, en volume se seraient accrues de 4,5%, contre 3,5% une année plus tôt. Leur contribution au PIB est passée en une année de 2 à 2,7%. En revanche, une décélération a été observée au niveau de l'investissement qui s'est situé à 2,8% contre une hausse de 10,9% à la même période de l'année passée. Sa contribution à la croissance du PIB se limite à 0,8 point. En termes de perspectives, l'économie nationale devrait par ailleurs poursuivre cette trajectoire ascendante pour finir l'année sous une note positive. La croissance se maintiendrait ainsi à un rythme soutenu pour atteindre à fin décembre 3,9% contre 1% une année auparavant. Cet accroissement interviendrait sous l'effet d'un accroissement de la valeur ajoutée agricole qui s'améliorerait au quatrième trimestre de l'année de 13,5%. S'agissant du secteur secondaire, le Haut-Commissariat au Plan s'attend à une valeur ajoutée industrielle en hausse de 1,7% d'ici fin décembre 2017. Les activités minières afficheraient pour leur part un pic, soit une hausse de 15,1% au quatrième trimestre de l'année. Une hausse qui, selon le Haut-Commissariat au Plan, serait portée par le raffermissement de la production des minerais non métalliques. La valeur ajoutée électrique se consoliderait sur la même période. Les prévisions tablent dans ce sens sur une appréciation de 3,4% . Ceci s'expliquerait par la poursuite du redressement des activités des centrales thermiques à base de carburants. Le secteur tertiaire continuerait sur sa lancée affichant vers la fin de l'année une valeur ajoutée en hausse de 2,9%, soit une contribution de 1,4 point à la croissance globale du PIB.