Le Raja de Casablanca rencontre ce samedi l'équipe égyptienne de Zamalek dans la finale aller de la ligue des champions africain. La consécration n'est pas loin pour une équipe qui a déjà tâté le pouls de la chaudière africaine en y remportant des titres prestigieux. Le Raja de Casablanca rencontre ce samedi l'équipe égyptienne de Zamalek dans la finale aller de la ligue des champions africain. La consécration n'est pas loin pour une équipe qui a déjà tâté le pouls de la chaudière africaine en y remportant des titres prestigieux. Les Verts et Blancs abordent ce match capital sans complexe puisqu'ils ont démontré amplement leur maîtrise et leur détermination face à l'ASEC d'Abidjan. Le complexe est plutôt installé depuis longtemps chez les Egyptiens qui n'arrivent plus à se départir du signe indien qu'il voit dans chaque club marocain. Il est vrai que le football marocain a rarement réussi aux Pharaons, mais les Rajaouis ne doivent pas prendre cela pour argent comptant. Le signe indien dans le football finit toujours par être battu car chaque match fournit un jeu différent et un nouvel état d'esprit des joueurs. Autrement en football, il faut se méfier des faits établis qui changent constamment et ce n'est pas l'ASEC d'Abidjan qui va contredire le Raja. Cette équipe dont les joueurs sont animés d'une hargne de gagner et d'un esprit de solidarité à toute épreuve. Le jeu rajaoui qui privilégiait le spectacle a beaucoup évalué dans le sens du réalisme offensif sans toutefois perdre de son charme et de ses petits ponts. La nouvelle génération des joueurs est avide de victoire devant un public exigeant mais totalement solidaire du club. C'est aussi ce public formidable qui fait la grandeur du Raja et qui propulse les joueurs avec son soutien inconditionnel au-delà de leurs limites. Depuis l'époque de Père Jégo le Raja a été toujours une école qui gagne, qui fait plaisir à ses supporters et qui passionne tout le public marocain. Son déplacement dans une ville est toujours considéré comme un évènement pour les amateurs du football locaux qui se déplacent en force pour voir de visu les joueurs bidaouis. Aujourd'hui la Raja a pris plus d'envergure avec des méthodes de gestion et de formation plus modernes et plus efficaces. L'équipe qui a mis beaucoup de temps à conquérir son premier titre en championnat est aujourd'hui aguerrie et plus titrée que jamais. Les Vert et Blanc ont conquis la jungle africaine sans rencontrer beaucoup de résistance et sont aujourd'hui à deux pas pour réaliser une autre conquête. Ils auront la tache difficile certes face au Zamalek samedi prochain. Mais ils sauront se surpasser comme ils l'ont fait avec les Ivoiriens de l'ASEC d'Abidjan. Le Raja a tellement séduit que beaucoup de ses supporters viendront de plusieurs villes du Maroc. C'est normal puisque, dans la ligue des champions, le Raja représente tout le Maroc et non pas les seuls Rajaouis. Samedi, nous serons tous des Rajaouis face aux Egyptie