Il réunit Sonia Okacha et Rachid El Ouali Alors que son premier court métrage «Les yeux de ton père» fait actuellement le tour des festivals internationaux, le jeune réalisateur Hamza Atifi vient de terminer le tournage d'un nouveau film. Il s'agit du court métrage intitulé «Yara Zed» produit par Lion Prod. «Ce nouveau film est une adaptation libre de la nouvelle «Persuasion Fatale» d'Alain Peyre. Il s'adresse à un public large sans pour autant qu'il soit fan de thrillers ou de films psychologiques, un public qui accepte de jouer avec le film», indique Hamza Atifi. Selon lui, l'idée générale de ce film tourné dans la ville de Casablanca est comment le pouvoir des mots, de la pensée et de la persuasion peut changer le cours d'une vie ou comment «dès qu'on croit en quelque chose, il se matérialise». D'ailleurs, il relate l'histoire d'un agent qui fait le tour du monde pour vendre un service spécial «La mort», une mort naturelle pour votre pire ennemi et cela par le biais de la pensée. «Yara Zed» est interprété par des figures renommées sur la scène cinématographique marocaine. A l'affiche on retrouve l'actrice Sonia Okacha ayant un grand rôle dans le film «Zero» de Nour-Eddine Lakhmari, Rachid El Ouali et Mounia Magueri. «Le film dont la sortie est prévue début octobre 2017 est interprété en français et sous-titré en arabe», confie ce jeune réalisateur issu d'une famille de cinéma. Enthousiasmé par ses expériences en compagnie des réalisateurs comme Tony Gatliff et Mustapha Derkaoui, Hamza Atifi est lauréat de l'ESAV de Marrakech en filière Image. Tout juste diplômé, il est nommé 2ème assistant réalisateur pour «Dallas» de Mohamed Ali Mejboud et le biopic franco-marocain «La Moitié du ciel» d'Abdelkader Lagtaa. Il réalise et dirige ensuite la lumière pour la websérie populaires Chakib Osfours. A tout juste 23 ans, on lui demande de diriger la photographie pour «Noé ne savait pas nager», le nouveau long métrage de Rachid El Ouali. Son premier film «Les yeux de ton père» est actuellement en tournée dans des festivals internationaux (Inde, Lisbonne, Le Caire...). Il s'agit d'une fiction racontant l'opposition entre la modernité et libertés individuelles sur fond de traditionalisme ancré. «C'est un film inspiré de différents faits divers survenus au Maroc, liés à la technologie et aux réseaux sociaux, une nouvelle forme de harcèlement a vu le jour et la société marocaine n'a pas été épargnée par le phénomène», dit-il.