D'un montant global de 10,01 millions d'euros, quatre conventions de financement ont été signées, vendredi à Rabat, entre les gouvernements marocain et français. La France marque de nouveau sa solidarité envers les grands chantiers entamés au Maroc. Une convention entre les gouvernements marocains et français, portant sur un montant de 10,01 millions d'euros a été signée vendredi dernier à Rabat. Une convention qui fait suite à deux projets sur l'aménagement du territoire et à la valorisation de la recherche, également financés par la France, et dont le financements est mis à la disposition du Maroc à titre de dons entrent dans le cadre du Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP) et sont destinés à des projets relatifs aux domaines de l'enseignement, de la culture et de la santé. Ils bénéficieront à un projet tendant à l'appui de l'enseignement fondamental (6 millions d'Euros), au soutien de la politique de la décentralisation du système scolaire et l'organisation des académies régionales ainsi qu'à la valorisation de l'école à travers l'implication de la communauté éducative dans le processus de généralisation de la scolarisation. L'appui à la formation des gestionnaires hospitaliers et des cadres de l'inspection générale de la santé (800.000 euros) fait également partie des projets financés. Ce projet concerne la mise en place à l'Institut National d'Administration Sanitaire (INAS) d'une filière de formation en gestion hospitalière et la formation des cadres de l'Inspection Générale du ministère de la Santé. Ces dons profiteront aussi à un projet relatif à l'appui à la politique de lecture publique au Maroc (3 millions d'euros) visant la mise en place de 10 médiathèques, ainsi qu'au projet de réalisation de l'étude de programmation et d'assistance de maîtrise d'ouvrage du Musée Royal du Patrimoine et des Civilisations de Rabat (110.000 euros). Ce nouveau dispositif d'aide du gouvernement français porte à 16 millions d'euros les interventions au profit du Maroc, après les deux projets de FSP consacrés à l'aménagement du territoire et à la valorisation de la recherche.