En cinéma, l'actrice dit ne pas avoir «hélas» de projets pour l'heure. Quand même, elle demeure ouverte à toute proposition. Bien qu'elle se soit éclipsée de la scène artistique depuis six ans, période lors de laquelle elle s'est installée aux Etats-Unis, le public se souvient toujours de Hanane Ibrahimi. Preuve en est l'invitation qui lui est adressée par des étudiants de l'Institut supérieur d'ingénierie et des affaires (ISGA) de Rabat lors du Festival du court-métrage initié par cet institut. L'occasion de mettre l'actrice à l'honneur. «Cela me fait plaisir que des jeunes d'une autre génération me rendent hommage», indique l'artiste. Outre cet hommage, Hanane Ibrahimi s'affiche dans la série «Ain El Haq» du réalisateur Abdeslam Kelai. Le tournage de cette œuvre télévisée prévue d'être diffusée sur la deuxième chaîne étant déjà achevé. L'actrice prend également part au nouveau téléfilm «Rdat El Oualidine» de Brahim Chkiri. Dans cette œuvre programmée pour la chaîne Al Aoula, elle partage le premier rôle avec Thouria Alaoui, Hicham El Ouali, Hicham Bahloul, Yassine Ahjam, Naima El Mcherki et Kalila Bounaylate entre autres. «Je joue un personnage un peu différent de mes rôles précédents. Cette fois-ci je suis la belle-fille un peu méchante», précise Hanane Ibrahimi. Quant à la date de diffusion de ces deux œuvres, elle n'est pas encore connue selon ses dires. A propos de ses collaborations avec Rachid El Ouali, l'actrice indique que l'idée germe. «C'est un grand ami que je respecte», estime-t-elle. Déjà l'actrice a, pour rappel, fait plusieurs apparitions avec l'acteur. Concernant ses projets à venir, Hanane Ibrahimi précise : «Plusieurs personnes, qui avaient des projets pour cette année, m'ont contactée. Mais ça n'a pas marché». En tout cas, l'artiste dit ne pas courir derrière les réalisateurs. Dans ce sens, elle donne l'exemple de Kelai et Chkiri qui l'ont sollicitée pour les fins de leur œuvre. Le premier la connaît assez bien, a déjà collaboré avec elle et l'apprécie, selon elle, pour sa discipline. Quant au deuxième, il l'a contactée. En cinéma, l'actrice dit ne pas avoir «hélas» de projets pour l'heure. Quand même, elle demeure ouverte à toute proposition. «Ce que j'aime faire, ce sont les rôles qui valorisent la femme marocaine», avance-t-elle. La seule discipline artistique qui «manque» à l'artiste étant le théâtre. Cela est certainement dû à la disponibilité que les planches exigent pour faire des répétitions puisque l'actrice vit entre le Maroc et les Etats-Unis.