Nouvelle claque pour le «polisario». Le Malawi vient d'annoncer le retrait de sa reconnaissance de la «république» fantoche. Il s'agit du 35ème pays du continent à suivre cette voie alors que les revers diplomatiques s'enchaînent pour les séparatistes. Commentant cette décision, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a expliqué que le retrait par le Malawi de sa reconnaissance de la Rasd constitue une concrétisation d'une vision royale tournée vers l'Afrique. «Ce retrait s'est concrétisé grâce à l'implication personnelle de SM le Roi et à la faveur d'une vision royale orientée vers l'Afrique, qui a connu, durant ces derniers mois, une forte impulsion vers l'Afrique australe», a-t-il ajouté lors d'un point de presse conjoint tenu à l'issue d'une réunion avec son homologue malawien, Francis Kasaila. Le chef de la diplomatie marocaine a fait savoir que cette décision va ouvrir des horizons prometteurs pour la coopération Sud-Sud en général et pour la coopération maroco-malawienne en particulier, notamment dans des domaines clés tels que l'agriculture, la jeunesse, les sports et le développement social. De son côté, le ministre des affaires étrangères du Malawi a annoncé le soutien de son pays aux efforts déployés par les Nations Unies pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable à ce différend. Ce dernier a déclaré dans ce sens que «la République du Malawi a décidé de retirer sa reconnaissance de la RASD qu'elle a reconnue le 6 mars 2014, et de maintenir une position neutre vis-à-vis du conflit régional autour du Sahara». Et de poursuivre : «Notre pays veut contribuer positivement au processus mené par les Nations Unies en maintenant une position neutre sans porter un jugement prématuré sur cette question». Le chef de la diplomatie du Malawi a formulé le vœu que «cette position de neutralité et de soutien au processus onusien envoie un signal fort à toutes les parties concernées en faveur d'une solution à ce conflit régional de longue date». Après la multiplication des cas de retrait de reconnaissance de la pseudo «rasd», le chef de la diplomatie marocaine a affirmé que ce processus va se poursuivre pour faire prévaloir la légalité internationale et la vérité au sujet du conflit artificiel autour du Sahara marocain.