Après Washington vendredi, le Koweït a déclaré samedi qu'il détenait lui aussi un leader du réseau pour la région du Golfe. Les autorités koweïtiennes sont formelles : l'arrestation «récente» d'un responsable d'Al-Qaïda pour la région du Golfe et de deux de ses complices, a empêché que les fidèles de Ben Laden ne perpétuent un nouvel attentat. Selon une source sécuritaire locale, une attaque était en effet en préparation contre un hôtel occupé par des Américains, au Yémen. L'informateur, également interrogé par le quotidien koweïtien Al-Watan dans son édition de dimanche, a précisé que la personne arrêtée, un Koweïtien, avait été déférée samedi devant la justice après que son appartenance au réseau terroriste eut été établie sur la base de ses aveux. Le même jour, trois hommes ont été inculpés par la justice britannique pour un projet présumé d'attaque dans le métro de Londres. La chaîne de télévision SKY News a rapporté que ces hommes faisaient partie d'un groupe islamiste appelé «Front d'Afrique du Nord», suspecté de liens avec Al-Qaïda. Toujours selon Sky News, ils projetaient de répandre du cyanure dans le réseau du métro londonien. La veille enfin, des responsables américains avaient indiqué qu'un haut responsable d'Al-Qaïda avait été récemment arrêté à l'étranger et remis aux autorités américaines. Selon eux, il ne s'agirait toutefois pas des trois dirigeants les plus recherchés du réseau : Oussama Ben Laden, son bras droit l'Egyptien Ayman al-Zawahri, et l'un de ses lieutenants Khalid Cheikh Mohammed. Depuis le 11 septembre 2001, les services du Pentagone ont capturé ou en tué – comme Qaed Salim Sinan al-Harethi, le 3 novembre dernier au Yémen - plusieurs individus identifiés comme des lieutenants de Ben Laden. Mais bien d'autres restent encore en fuite, à commencer par le milliardaire saoudien lui-même...