En réaction à l'article paru dans notre édition du 05 novembre 2002 concernant l'état déplorable dans lequel se trouve le Technopark de Casablanca, le président du directoire de la société de gestion MITC a envoyé la réponse suivante. Permettez-moi de vous exprimer mon grand étonnement concernant l'image que vous avez donné du Technopark dans l'article que vous avez publié le 5/11/2002 dans le numéro 254. L'image d'un « édifice en ruine et en panne totale et qui, selon vous, appelle au secours». Cette image nuisible, dans laquelle quelques problèmes normaux et presque tous déjà résolus, ont été trop gonflés pour des raisons que j'ignore. Cette image, basée uniquement sur l'opinion d'une start-up (parmi plus de 50 que compte le Technopark) et sur une réunion de 15 sociétés (parmi plus de 110 installées au Technopark). A ce sujet, je vous affirme que je n'ai assisté à aucune réunion à laquelle les 15 sociétés ont été conviées et ceci tout simplement car je n'y ai pas été convié. Ce pendant dans le cadre de mon ouverture permanente au dialogue avec toutes les sociétés installées au Technopark, j'ai reçu, il y a 3 semaines, deux représentants des 15 sociétés qui m'ont simplement remis un document comportant leurs revendications sans parler d'aucun sit-in. Notre réunion s'est déroulée dans un climat de compréhension totale et s'est soldée par un PV signé par moi-même et les deux représentants et diffusé à toutes les sociétés du Technopark. Aujourd'hui, la plupart de mes engagements sont déjà concrétisés. Je tiens aussi, à ce sujet, à préciser que nous disposons des moyens nécessaires pour résoudre tous les problèmes posés et nous avons une gestion souple, basée sur le contrôle à postériori, permettant une mise en œuvre rapide des solutions et par conséquent nous n'avons besoin du secours de personne mais nous avons par contre besoin d'un soutien qui peut bien sûr être critique mais positivement afin que le personnel jeune de MITC (Moroccan Information Technopark Company) continue à doubler d'effort pour la réussite de ce projet national. • Ahmed Battas, président du directoire de MITC