Le président de l'Amith, Salah Ed-dine Mezouar, a présenté en détail le contenu de l'accord-cadre signé au mois d'août avec le gouvernement lors d'une conférence tenue au Sénat français. Un moyen pour informer l'assistance des changements opérés dans ce secteur. L'intervention de Salah Ed-dine Mezouar, président de l'Amith (Association marocaine des industries du textile et de l'habillement) lors de la conférence sur les promesses de la transition marocaine, tenue au Sénat français le 7 novembre fut axée principalement sur la signature de l'accord-cadre avec le gouvernement. Une avancée qu'il a exposée pour attester de «la dynamique de modernisation de l'économie engagée par le Maroc». Une approche dont il s'est en outre servi pour évoquer les capacités de croissance et de développement que la nouvelle configuration de la distribution et des pratiques d'achat, particulièrement en Europe attribuent au cadre de partenariat entre le Maroc et ses voisins. Pour convaincre l'assistance, clientèle potentille, de la pertinence de nouer des partenariats en la matière avec le Maroc, le président de l'Amith n'a pas omis de braquer les projecteurs sur les réalisations récentes du secteur. Ont été cités à titre d'illustration, la part du textile et habillement dans les exportations totales du pays, passant de 9% en 1980, à 22% en 1990, pour atteindre 38% en 2001, faisant de lui le premier secteur exportateur avec 2.8 milliards d'Euros. Le nombre d'entreprises qu'il compte, soit 1600 entreprises, les effectifs qu'il emploie (il est premier employeur avec 200.000 personnes dont 70% est composé d'emploi féminin) ont à leurs tours été énumérés comme indicateurs de performance. Aussi, dans son intervention, le nouveau président de l'Amith a mis en valeur la contribution significative du secteur du textile et de l'habillement dans l'activité industrielle des régions. Des emplois qui varient entre 45 et 61 % des emplois industriels et des exportations qui oscillent entre 50 et 70 % du total des exportations des régions. «C'est dire l'importance que revêt aujourd'hui ce secteur dans la dynamique industrielle tant régionale que de l'économie Marocaine dans son ensemble», a-t-il conclu.