Après deux ajournements, la rencontre du ministre des affaires étrangères et de la coopération, Mohamed Benaïssa, avec les responsables européens aurait lieu jeudi et vendredi prochains. Comme annoncé à Bruxelles. Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Mohamed Benaïssa, aura des entretiens, mercredi et jeudi prochains à Bruxelles, avec plusieurs responsables européens, dont M. Romano Prodi, président de la Commission européenne, l'exécutif permanent de l'Union-Européenne. À l'ordre du jour des pourparlers entre les deux parties, figurent des sujets bilatéraux importants, a indiqué une source de la Commission européenne qui a insisté sur les "bonnes relations" existant entre l'Union européenne et le Maroc. Le Maroc est un "pays voisin et ami de l'UE" et entre partenaires "ce ne sont pas les sujets de discussion qui manquent", avait expliqué le porte-parole de M. Prodi la semaine dernière. Il a précisé que la situation au "Maghreb et d'autres questions politiques et économiques, y compris celles liées à la pêche", figurent parmi les sujets qui seront abordés par les deux parties. Au cours de sa visite à la capitale européenne, M. Benaïssa devrait également s'entretenir avec le Commissaire européen aux relations extérieures, M. Chris Patten, ainsi qu'avec le haut représentant de l'Union-Européenne pour la politique extérieure, M. Javier Solana. Les entretiens Benaïssa-Solana seront consacrés à l'évolution du partenariat Maroc-UE dans le cadre de l'Accord d'Association bilatéral qui vise l'établissement, à l'horizon 2010, d'une zone de libre-échange maroco-européenne, a indiqué à la MAP, Cristina Gallach, porte-parole de M. Solana. La situation au Proche Orient et les derniers développements de la question irakienne, seront également abordés, a-t-elle précisé. Par ailleurs, il est certain que la crise diplomatique entre le Maroc et l'Espagne sera à l'ordre du jour des entretiens du chef de la diplomatie marocaine avec les responsables européens. Rappelons que le représentant de l'union européenne aux relations extérieures, Javier Solana, avait proposé sa médiation dans le conflit maroco-espagnol au début de la crise entre les deux pays. J. Solana, ex-ministre espagnol dans les gouvernements socialistes présidés par Felipe Gonzalez, jouit d'une grande sympathie auprès des responsables marocains et peut à ce propos jouer un rôle important dans le rapprochement des points de vue entre les deux pays.