Bonne amélioration du rythme de progression du crédit bancaire de 3,4 à 4%. Ainsi, selon les indicateurs clés des statistiques monétaires du mois de septembre 2016, publiés par Bank Al-Maghrib, cette évolution relevée reflète notamment une hausse de 7,2% après 6,9% des dépôts à vue auprès des banques, une progression de 1,6% après 1,1% des comptes à terme et une accélération à 4,1% après 3,9% du rythme de progression des détentions en titres d'OPCVM monétaires. En revanche, la baisse des créances nettes sur l'administration s'est accentuée de 4,1 à 5,3%, tandis que le rythme d'accroissement des réserves internationales nettes a légèrement décéléré de 18,2% à 17,7%, ajoute la même source. En effet, l'accélération de la croissance du crédit bancaire a concerné l'ensemble de ses composantes, à l'exception des crédits à la consommation dont le taux de progression est revenu de 5,7 à 5,5%. En effet, les facilités de trésorerie se sont accrues de 2,2%, après 0,8% et la progression des prêts à l'équipement a marqué une accélération à 5,8% après 5,5%. De même, les crédits immobiliers ont enregistré une hausse de 2,4% contre 2,1% en août. S'agissant des crédits accordés aux agents non financiers par les sociétés financières autres que les institutions de dépôts, ils se sont inscrits en hausse de 8,1% en septembre après 5,6% un trimestre auparavant. Cette accélération reflète essentiellement la progression des concours alloués par les banques offshore de 46,6% après 13,7% et de ceux distribués par les sociétés de financement de 3,5% après 2,9% au T2-2016. Par ailleurs, et par secteur institutionnel, le taux de croissance des crédits au secteur non financier a stagné en septembre à 3,5%, recouvrant une décélération du rythme de progression des prêts aux sociétés non financières publiques et une accélération de celui des crédits au secteur privé. Ces derniers se sont accrus de 3,5% après 3% en août, traduisant une hausse de 2,4% après 1,5% des concours alloués aux sociétés non financières privées, la progression des prêts destinés aux ménages étant restée inchangée à 4,7%.