La problématique du dessalement de l'eau par le nucléaire reste à présent une option réaliste et viable, surtout qu'aujourd'hui 1,2 milliard de personnes n'accèdent pas à l'eau potable, soulignent les experts à Marrakech. L'Association des ingénieurs en génie atomique du Maroc (AIGAM) a organisé du mercredi au vendredi dernier à Marrakech, en collaboration avec le Conseil mondial des travailleurs du nucléaire (WONUG), l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le Conseil mondial de l'eau (CME), une conférence internationale sur le dessalement de l'eau par le nucléaire, en présence d'industriels, d'ingénieurs et de professeurs-chercheurs de 35 pays. Cette rencontre internationale de trois jours est l'occasion pour les participants de présenter leurs recherches destinées à réhabiliter l'énergie nucléaire et partant à la rendre abondante, non polluante et accessible à tous. Dans une allocution lue au nom de M.Omar Fassi Fihri par Ahmed Jebli, président de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech, il a indiqué que la menace de pénurie d'eau à laquelle se trouve confrontée l'humanité en ce début du troisième millénaire risque à moyen terme de mettre en danger la survie de plusieurs régions de la planète. Pour sa part, Abdelhamid Mekki-Berrada, président de l'Association des ingénieurs en génie atomique du Maroc a fait savoir que le un cinquième de la population du monde n'accède pas à l'eau potable et que des régions entières de la planète risquent de disparaître par le manque de cette denrée vitale. Cette situation alarmante, a-t-il ajouté, doit inciter la communauté scientifique à oeuvrer sans relâche pour trouver des solutions à ce fléau. Et de remarquer à cet égard que le dessalement de l'eau par le nucléaire constitue une des solutions tant pour le présent que pour l'avenir de l'humanité. Les autres interventions ont conclu que la problématique du dessalement de l'eau par le nucléaire reste à présent une option réaliste et viable surtout qu'aujourd'hui 1,2 milliard de personnes n'accèdent pas à l'eau potable et deux millions de personnes, dont la majorité sont des enfants, meurent chaque année de maladies liées à l'eau ou à l'hygiène.