Comme c'est le cas dans plusieurs fédérations sportives, celle de la boxe n'a pas cessé de s'empêtrer dans les méandres de la mauvaise gestion. À tel point que la boxe marocaine, jadis florissante, avec des pugilistes qui se sont distingués dans les plus prestigieuses compétitions internationales, ne fait plus parler d'elle. Comme c'est le cas dans plusieurs fédérations sportives, celle de la boxe n'a pas cessé de s'empêtrer dans les méandres de la mauvaise gestion. À tel point que la boxe marocaine, jadis florissante, avec des pugilistes qui se sont distingués dans les plus prestigieuses compétitions internationales, ne fait plus parler d'elle. L'hibernation de la FRMB a duré plus d'une décennie et ne refait surface que pour jeter l'éponge des scandales et autres irrégularités flagrantes. Il sont loin les jeux olympiques de Séoul où l'équipe nationale a pu se mesurer aux grands de la boxe mondiale pour s'attribuer des médailles prestigieuses. Depuis les performances des frères Achik, notre boxe a chuté comme si elle était sonnée par un uppercut meurtrier. Et au lieu que les rings de nos clubs soient le théâtre de matchs entre des talents prometteurs, ils sont toujours occupés par les batailles entre dirigeants de la fédération. Il y a deux ans, le président de la FRMB, Benkirane, a démissionné, mais son retrait n'a pas pu calmer les esprits pour que la fédération soit gérée dans la sérénité. Celui qui l'a remplacé à ce poste, Taieb Wahbi, a connu la même fortune en devenant la cible de ses pairs. Tout le monde parle de dépenses ostentatoires, de dilapidation, mais personne n'est en mesure de prouver avec les pièces justificatives les dérapages présumés. D'autant plus que les dirigeants de la fédération et ceux des clubs n'arrivent même pas à trouver un consensus pour tenir une assemblée générale de la fédération. Le ministère de la jeunesse et des sports, qui devait assainir cette situation critique et complexe, a malheureusement multiplié les actions qui enveniment davantage le climat. On ne comprend pas jusqu'à ce jour pourquoi la fédération s'est interposée pour annuler la tenue de l'assemblée générale de la FRMB, qui était prévue le 7 septembre dernier. Même si certains responsables de ce département ont essayé de justifier cette décision par l'absence de conditions normales, notamment la carence dans les compétences dans le milieu de la boxe. C'est nouveau comme prétexte de report d'une assemblée générale, sauf que le ministère a fixé une date pour début octobre qu'il n'a pas honorée. La semaine dernière, le département des sports au sein du ministère a convoqué les dirigeants de la FRMB pour les aviser que l'AG sera reportée à une date ultérieure. Ce qui n'est pas surprenant pour un ministère de tutelle qui a à son actif le report des assemblées générales du CNOM, de la FRMF, du GNF, de la FRMA. Le chaos de la boxe n'est qu'un maillon de la chaîne des revers de notre sport.