Avec le décès du brillant joueur de l'équipe des FAR, dimanche matin, dans un accident de la circulation près du parc zoologique de Témara, la famille du football national, en deuil, perd aussi un des grands noms du ballon rond. Auteur, samedi après-midi, d'un doublé contre le KACM, l'attaquant des FAR, Hicham Zerouali, est décédé, dimanche matin, dans un accident de la circulation près du parc zoologique de Témara. L'accident est survenu quand la voiture de Zérouali a glissé au niveau d'un virage, avant de percuter un arbre. C'est la deuxième fois qu'un joueur de l'équipe des FAR trouve la mort cette année suite à un accident de la circulation. Il y a quelques mois, Youssef Ouagsif a quitté ce monde lorsque la voiture à bord de laquelle il se trouvait a percuté un autocar sur la route reliant Asilah à Larache. Né le 17 janvier 1977, Zérouali a entamé sa carrière au sein de l'équipe de l'US Police, avant de rejoindre la formation de Touarga. «C'était juste après sa sélection en équipe nationale juniors», se rappelle encore Hammadi Hmiddouch. Ses bons débuts avec l'équipe nationale juniors ne sont pas passés inaperçus puisqu'il a vite été sollicité pour porter le maillot du FUS. Mais son plus grand exploit reste la Coupe d'Afrique des Nations remportée en 1997 à Meknès et qui a permis au Maroc de prendre part à la Coupe du monde Juniors en Malaisie où il a atteint les huitièmes de finale. L'équipe nationale juniors était, alors, composée de Termina, Jermouni, Sefri, Skitioui, Ramzi, Brazi…. C'était le premier titre africain de l'histoire du Maroc. Prestation qui lui a ouvert les portes du professionnalisme puisqu'il a évolué pendant trois (1999-2002) ans au sein du club écossais d'Aberden. «Dommage qu'il n'a pas pu percer à l'étranger», a déclaré Hmiddouch. Depuis, il n'a cessé d'être sollicité par les entraîneurs des équipes nationales. D'abord, l'équipe nationale olympique avec laquelle il a réussi à décrocher le billet de qualification aux jeux Olympiques de Sydney en 2002. Puis, l'équipe nationale A avec laquelle il a participé à la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations au Mali en 2002. Laissé sur le banc de touche par son entraîneur à Aberden, Zérouali avait décidé de changer de cieux pour signer un contrat d'un an pour le club Annasr des Emirats Arabes Unis, avant de rejoindre l'équipe des FAR avec laquelle il a remporté deux coupes du trône 2002-2003 et 2003-2004, titre glané la semaine dernière. Marié et père d'un enfant, Zérouali a disputé, samedi dernier, son dernier match contre le KACM où il a marqué deux buts, offrant ainsi une victoire inoubliable à son équipe. Pour ceux qui le connaissent Zérouali était un joueur discipliné. « Excellent joueur, il avait les mêmes qualités que Salaheddine Bassir, ses dribles, sa force de pénétration et d'exécution et son instinct du buteur. «Dommage, il n'a pas pu percer à l'étranger», regrette Hmiddouch. Avec la disparition de Hicham Zérouali, c'est tout l'histoire d'un grand attaquant qui prend fin. Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.