Plusieurs exploits ont été enregistrés lors de la 14ème édition des jeux asiatiques qui s'est terminée lundi à Busan. Une édition entachée cependant par de nouvelles polémiques sur les contrôles anti-dopage. La cérémonie de clôture de ces 14èmes Jeux asiatiques a été marquée par l'élection du nageur japonais Kosuke Kitajima en tant qu'«homme des jeux». Le Japonais a battu le record du monde du 200 m brasse qui datait de 10 ans. L'exploit du nageur japonais restera dans les annales puisqu'il était handicapé par une blessure au poignet. Les compétitions de natation, outre l'haltérophilie et le basket-ball ont drainé un grand nombre de spectateurs, qui se sont faits rare tout au long de ces jeux. Les enceintes des stades n'ont connu qu'un public clairsemé. Les organisateurs misaient fort sur ces jeux parvenues quatre mois après la fabuleuse aventure sud-coréenne au Mondial-2002 de football, ponctuée par une quatrième place. En effet, la Corée vise la candidature de la ville aux JO de 2016. «Le nombre de spectateurs est en hausse par rapport à nos prévisions", s'est toutefois félicité le président du comité d'organisation (BAGOC) Chung Soon-Taek. «Des compétitions comme le volley-ball, le basket-ball et le taekwondo affichaient complets en raison de leur popularité. D'autres se sont moins bien vendues». Les jeux de Busan ont donné lieu à une grande polémique concernant les contrôles anti-dopage. Ne comprenant pas la détection de l'érythropoïétine (EPO), les 750 à 800 analyses effectuées n'ont révélé qu'un cas positif, celui de l'athlète indienne Sunita Rani (1500 m et 5000 m) à la nandrolone. Mais quatre culturistes ont été privés de médailles ou renvoyés dans leur pays pour avoir refusé de se soumettre aux contrôles ou pour n'avoir pas transmis leur dossier médical. Autre fait marquant de ces jeux, l'exploit de l'équipe sud-coréenne de basket-ball qui a mis fin à 20 ans de domination chinoise sur le continent en s'imposant (102-100) après prolongation au terme d'une finale haletante. Les chinois restent pourtant les maîtres de l'Asie, avec 150 médailles d'or, devant la Corée du Sud, le Japon et le Kazakhstan. Ces jeux auront été également porteurs d'espoirs pour la Palestine, qui a remporté la première médaille de son histoire, du bronze, grâce au boxeur Munir Abukeshek, et pour l'Afghanistan, après le bronze du tournoi féminin de taekwondo de Roia Zamani.