Le jardinier marocain Omar Raddad se présentera jeudi devant la Cour de révision de Paris pour affronter le dernier obstacle de la reconnaissance de son innocence, a indiqué un de ses avocats, Me Jean-Louis Keïta. Le jardinier marocain Omar Raddad se présentera jeudi devant la Cour de révision de Paris pour affronter le dernier obstacle de la reconnaissance de son innocence, a indiqué un de ses avocats, Me Jean-Louis Keïta. Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa patronne, Chislaine Marshal, Omar Raddad a bénéficié, en 1996, d'une grâce présidentielle partielle et a été libéré en septembre 1998 après avoir passé sept ans et deux mois derrière les barreaux. Depuis, il n'a cessé de clamer son innocence. La Cour de révision, formée de 25 à 30 magistrats de la chambre criminelle de la Cour de cassation, devra s'interroger sur l'existence d'un ou des éléments nouveaux de nature à faire naître un doute sur la culpabilité de Raddad. En cas d'existence d'éléments nouveaux, Omar Raddad pourra bénéficier d'un nouveau procès devant une autre Cour d'assises qui pourrait le réhabiliter. Dans le sien. "Je sens maintenant qu'on est proche de la fin du cauchemar", avait-il dit.