Les élections des nouveaux présidents des quatre sections régionales sont bouclées. Il incombe à ses dirigeants de contribuer à la promotion intégrale du secteur du textile et de l'habillement. La nouvelle vision de l'Amith (Association marocaine des industries du textile et de l'habillement), dont les grands chapitres ont été énoncés lors de la dernière assemblée générale, est sur la bonne voie. Son premier jalon consiste en la valorisation du rôle des sections régionales, au nombre de quatre dans la promotion intégrale du secteur. Dans ce sens, c'est une nouvelle approche des maux et potentialités du textile et de l'habillement que Salah Eddine Mezouar tente de transmettre à travers ses différentes réunions avec les professionnels. Commençant par les problèmes, l'inadéquation entre l'offre marocaine et la demande internationale devient de plus en plus pénalisante. S'y ajoute l'exiguité du marché local. Le plus important se situe au niveau de l'étroitesse des débouchés à l'exportation. Selon les dernières statistiques de l'Amith, 78 % des exportations du secteur sont destinées à trois pays, notamment la France, l'Espagne et la Grande-Bretagne. « Il demeure vital de rechercher d'autres marchés où il y a une très forte demande tout en confortant notre position dans les marchés existants », a déclaré Salah Eddine Mezouar lors de sa dernière tournée régionale, organisée à l'occasion des assemblées générales électives. Ces dernières ont abouti à la reconduction de Dehman Derham de Grand Maghreb Industries comme président de la section régionale de Tanger-Tetouan, à la nomination de Chorfi Madani de la société Vetir 2000 à la tête de la section régionale Fes-Meknes-Taza, de Mohamed Alaoui de Lavil Productions comme nouveau président de la section régionale Rabat. C'est justement dans cette ville que la question de la mise en application de l'accord-cadre a encore une fois été au cœur du débat. «L'accord-cadre ne constitue pas une solution miracle dans la mesure où il ne va pas proposer des solutions à toutes les difficultés. De ce fait, les professionnels se doivent de se prendre en charge», n'a pas manqué de préciser le président de l'Amith.