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Start-up: Les Business Angels, mentors indispensables !
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 26 - 07 - 2016

C'est fait. La création de MNF Angels vise à doper financièrement les start-up.
Portée par MITC Capital, société gestionnaire du Maroc Numeric Fund, et OCP Entrepreneurship Network, l'initiative porte également l'empreinte de Moulay Hafid Elalamy, suite à la mise en place du fonds d'investissement de 500 MDH, dédié aux start-up et à la mise en œuvre du nouveau Plan Maroc Numeric, présenté le 4 juillet dernier par le ministre. Explications.
Les Business Angels, partenaires de proximité
Concrètement, les Business Angels permettent de soutenir les start-up dans leur développement dans les périodes de fragilité comme l'amorçage. Considérées comme de véritables partenaires financiers, ces entités prennent le risque d'investir dans des start-up. Soutenir les projets répondant à des nouvelles données du marché, illustrées par le digital, comme la data, les objets connectés, la biotechnologie, les greentechs et les cleantechs ; telle est la première priorité de cette démarche. En clair, elles représentent les moteurs de création d'entreprises, qu'elles accompagnent le temps nécessaire pour acquérir des bases solides et constituer des fonds de roulement.
Considéré comme le club Business Angels dédié aux start-up technologiques basées au Maroc, MNF Angels a été lancé par MITC Capital, société gestionnaire du Maroc Numeric Fund, et OCP Entrepreneurship Network qui a pour vocation d'accompagner les porteurs de projets à fort potentiel de croissance. L'accompagnement s'effectuant dans la préparation de leurs dossiers d'investissement avant leur présentation devant les Business Angels du club, lors de séances de pitching. En mettant en relation entrepreneurs expérimentés et nouveaux entrepreneurs, ce club permettra un transfert de savoir-faire.
Pour l'heure, ils sont une dizaine d'entrepreneurs prêts à investir dans de jeunes sociétés innovantes, opérant dans le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC), green techs ou biotech, et à conseiller leurs fondateurs. Regroupés dans ce club, ils pourront sélectionner chaque mois deux projets et les soutenir financièrement par des tickets d'investissement allant de 100.000 dirhams à 1 million de dirhams.
La quête vers le développement
Au Maroc, l'amorçage et le capital risque n'ont jamais été réellement pris en charge. L'absence de Business Angels ayant ralenti la professionnalisation de ce type d'investisseurs. «Plusieurs «solitaires» peut-être une quarantaine de Business Angels et entre 200 et 300 investisseurs individuels font office de Business Angels», confirme Zakaria Fahim, expert-comptable, conseiller financier et à l'initiative du Global Africa pour la promotion de l'entrepreneuriat.
De fait, en tant que Business Angel, membre fondateur et ex-directeur d'Atlas Business Angels, M. Fahim souligne, à ce propos, l'incertitude législative qui pénalise la croissance de ces investissements et ne motive pas les investisseurs. Les recommandations sont claires : pour que ce véhicule décolle, il faut structurer les activités des Business Angels. L'adoption d'un projet de loi qui non seulement définit le concept de Business Angels, mais intègre également des incitations fiscales, comme le crédit d'impôt et l'exonération de la taxe sur les plus-values et dividendes à la sortie de l'investisseur, est nécessaire.
Les Business Angels sont des acteurs essentiels dans le financement des jeunes pousses, surtout lors de leur phase d'amorçage.
Le 4 juillet 2016, le ministre de l'industrie, Moulay Hafid Elalamy présentait, d'ailleurs, les grandes lignes du Plan Maroc Numeric 2020, une stratégie attendue depuis des mois, dont le but est de «positionner le Maroc en premier hub numérique d'Afrique». Un enjeu de taille vu qu'en matière d'impacts économiques des TIC, le Maroc est noté 3,9 sur 10 et se retrouve loin derrière le Qatar, les Emirats Arabes Unis, Oman... d'après un rapport sur les technologies de l'information et de la communication, publié le 6 juillet dans le cadre du Forum économique mondial. Pour rappel, en matière d'innovation, le Maroc est classé 84e sur un total de 143 pays.
Start-up, clé de l'innovation
Aujourd'hui, «l'innovation a changé d'adresse», comme le rappelle Stéphane Richard, dans son ouvrage Numériques (Grasset, 2014). «Les nouveaux précurseurs de l'innovation sont les start-up et les PME, il suffit de regarder les success stories de startuppers marocains pour se rendre compte de cela», poursuit-il. «En nombre, les startups marocaines se multiplient et sont estimées à 200 en août dernier», selon Naoufal Chama, cofondateur et président de StartUp Maroc, mais elles trouvent toujours autant de difficultés à garantir leur équilibre financier. Le manque de financement représentant la première raison de l'abandon d'un projet innovant. Pendant la phase d'industrialisation surtout, des fonds sont nécessaires dans la quasi-totalité des projets pour financer les études, le prototype, le lancement des stocks et la mise en place de la stratégie industrielle. C'est une phase cruciale pour toute entreprise, encore plus pour les entreprises innovantes.
Bref, si la majorité des start-up au Maroc repose plus sur l'autofinancement et les fonds privés, d'autres solutions existent pour pérenniser les affaires et consolider financièrement les structures.
Le cadre légal devrait également être très rapidement créé pour sécuriser cette nouvelle forme qui permettra de développer ces formes de sociétés porteuses de valeur ajoutée pour le pays. A suivre...
Soukaina Zoubir
(Journaliste stagiaire)


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