La visite effectuée par SM le Roi au Brésil, deuxième étape de la tournée du Souverain en Amérique latine, a été marquée par la signature de plusieurs accords de partenariat économique dont une convention de coopération entre le Royaume et les pays membres du MERCOSUR. La visite effectuée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Brésil dans le cadre de la tournée royale en Amérique latine entrera désormais dans les annales des relations maroco-brésiliennes puisqu'elle a permis aux deux pays de créer une nouvelle plate-forme de dialogue politique et de coopération économique. La visite officielle du Souverain à Brasilia, qui a pris fin, samedi 27 novembre, a été couronnée par la publication d'un communiqué conjoint dans lequel les deux chefs d'Etat ont souligné leur satisfaction quant aux résultats positifs de leur rencontre. Dans le communiqué, le président brésilien, Lula da Silva, a salué le rôle que joue SM le Roi dans l'édification d'une société démocratique et moderne et la contribution positive du Royaume à l'instauration de la paix, de la stabilité et de la justice sociale dans le monde. Passant en revue les différentes réunions et les entretiens que SM le Roi et M. Da Silva ont eus à l'occasion de la visite Royale, le communiqué conjoint a indiqué que les deux chefs d'Etat ont eu, au cours de cette visite, un entretien en tête-à-tête et une réunion de travail élargie. Ces rencontres ont été l'occasion pour les deux leaders de procéder à un vaste tour d'horizon de la coopération bilatérale et des principales questions régionales et internationales. Au niveau bilatéral, SM le Roi et le président Da Silva ont souligné avec satisfaction leur convergence de vues sur les principaux dossiers de la coopération entre les deux pays et ont mis l'accent sur la nécessité d'encourager les opérateurs économiques marocains et brésiliens à explorer les opportunités d'affaires existant entre les deux pays. Au volet politique, le communiqué conjoint a souligné que le président brésilien soutient les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour parvenir à une solution politique négociée et définitive au conflit du Sahara, par le biais du dialogue entre les parties concernées. Les deux parties ont ainsi mis l'accent sur la nécessité de renforcer leur Coopération par l'approfondissement de leur dialogue dans les domaines d'intérêt commun et par la dynamisation, entre autres, de la Commission mixte maroco-brésilienne, prévue par l'Accord-cadre de coopération du 13 juillet 1990. Côté économique, les deux chefs d'Etat se sont félicités de la signature de l'accord-cadre sur le commerce entre le Marché commun du sud, le MERCOSUR qui regroupe, outre le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay, et le Maroc. Un accord qui met en place les bases de la négociation d'une future convention pour un accord de libre-échange. Rappelons qu'à l'occasion de la visite de SM le Roi au Brésil, plusieurs accords de coopération ont été signés entre les deux pays. Les deux chefs d'Etat ont ainsi présidé, vendredi à Brasilia, la cérémonie de signature de deux accords de coopération bilatérale en matière du tourisme et de la coopération entre les académies diplomatiques des deux pays, ainsi que d'un accord commercial entre le Royaume du Maroc et le Marché commun du sud, le MERCOSUR. Ce dernier a pour objet de développer les relations entre le Maroc et les quatre pays associés dans le cadre de ce groupement régional de l'Amérique latine et de créer les conditions et les mécanismes de négociation en vue d'établir une zone de libre-échange conformément aux règles de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC). Pour ce faire, le Maroc et le MERCOSUR ont convenu, dans une première étape, de conclure un accord préférentiel fixe, dont le but est d'accroître les échanges à travers la garantie d un accès efficace à leurs marchés respectifs. Ainsi, la tournée Royale en Amérique latine est en train de cumuler les succès diplomatiques ouvrant la voie au Royaume pour qu'il diversifie ses partenaires économiques et pour qu'il puisse développer de nouveaux partenariats politiques.