Ces écosystèmes permettront de générer 13.340 emplois, 11 milliards DH de chiffre d'affaires additionnel, 2 milliards DH d'investissement et 2,3 milliards DH de gain en termes de balance commerciale. Après le cuir, l'industrie des matériaux de construction et l'automobile entre autres, c'est au tour des industries mécaniques et métallurgiques de s'organiser en écosystèmes. A cet effet, des contrats de performance ont été signés, lundi à Rabat, pour régir ces écosystèmes ayant trait aux filières de la valorisation des métaux cuivre et aluminium, les nouveaux métiers «machines agricoles et bicyclettes» et le travail des métaux. Données chiffrées Ces écosystèmes permettront de générer 13.340 emplois, 1,7 milliard DH de valeur ajoutée additionnelle, 11 milliards DH de chiffre d'affaires additionnel, 2 milliards DH d'investissement et 2,3 milliards DH de gain en termes de balance commerciale. Les aspirations d'Elalamy «La mise en place de ces écosystèmes confèrera un nouvel élan de développement au secteur qui s'articulera avec davantage d'efficience avec le reste des activités économiques», estime le ministre de l'industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique en se lançant dans une vision prospective. «Ces écosystèmes permettront de mettre à profit les innombrables opportunités qui s'offrent au secteur, dont le développement des marchés applicatifs des industries mécaniques et métallurgiques, la croissance de la demande des marchés cibles à l'export pour des produits maîtrisés de ces industries par l'industrie nationale, ainsi que l'existence d'un potentiel de substitution des produits importés par la valorisation de matières premières locales issues du recyclage», enchaîne M. Elalamy. Perspectives Les écosystèmes lancés sont appelés à relever les défis qui se présentent au secteur, notamment la forte concurrence à laquelle sont exposées les entreprises, le développement des filières en aval, l'amélioration de la culture d'innovation et de l'export et un déficit chronique relevé au niveau des échanges commerciaux. Quant à l'accompagnement destiné à développer le secteur des industries mécaniques et métallurgiques, il consistera en un soutien adapté aux entreprises, à travers l'appui à l'investissement via le Fonds de développement industriel et d'investissements, un accès plus aisé au foncier (57 hectares destinés au secteur) et la mise en place d'une offre de formation couvrant l'ensemble des besoins des écosystèmes. L'accompagnement comprendra également la mise en place d'un dispositif réglementaire de traçabilité de l'origine et des transactions des déchets de métaux, la régulation des exportations des déchets de métaux, ainsi que la mise en place de mesures favorisant l'intégration locale dans les grands projets publics.