Président du conseil de la ville de Fès, Hamid Chabat est monté au créneau dans une lettre datée du 31 octobre adressée au wali de la région Fès-Boulemane Ahmed Arafa. Dans cette lettre, Chabat l'Istiqlalien manifeste son opposition et son courage sur un dossier qui est loin de concerner la gestion de la cité spirituelle. Président du conseil de la ville de Fès, Hamid Chabat est monté au créneau dans une lettre datée du 31 octobre adressée au wali de la région Fès-Boulemane Ahmed Arafa. Dans cette lettre, Chabat l'Istiqlalien manifeste son opposition et son courage sur un dossier qui est loin de concerner la gestion de la cité spirituelle. Il prend les devants pour dénoncer au nom des notabilités et des élus locaux le projet d'enterrement de Hicham Mandari à Fès qui serait à ses yeux un sacrilège et un blasphème pour cette ville, “terre des Chorfas fidèles et militants“. Surfant sur une rhétorique qu'il veut patriotique, Hamid Chabat conclut sa correspondance en informant le wali de son intention de ne pas délivrer le permis d'inhumer à la famille du défunt. Chose qu'il n'a pas le droit de faire, sinon le maire de Fès tomberait sous le coup de la loi.