Les services de renseignements américains estiment que les informations susceptibles d'être obtenues d'Amar Saïfi, alias Abderrezak "El Para", peuvent non seulement permettre à Alger d'en finir avec le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), mais aussi porter un coup sévère aux organisations armées de l'Afrique subsaharienne. Les services de renseignements américains estiment que les informations susceptibles d'être obtenues d'Amar Saïfi, alias Abderrezak "El Para", peuvent non seulement permettre à Alger d'en finir avec le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), mais aussi porter un coup sévère aux organisations armées de l'Afrique subsaharienne. Saïfi, considéré comme le numéro deux du GSPC et accusé de l'enlèvement, l'an dernier, de 32 touristes européens, a été extradé mercredi dernier de Libye en Algérie. Il avait été capturé en mars par des rebelles tchadiens du MDJT dans le Nord du Tchad. Des experts en matière de sécurité estiment que cet ancien parachutiste connaît dans le détail les activités du GSPC, qui a prêté allégeance à Al Qaïda, mais aussi des réseaux islamistes de l'Afrique subsaharienne devenue l'un des enjeux de la "guerre contre le terrorisme" déclenchée par les Etats-Unis.