Consacré cette semaine à la concession par l'Etat de certains services publics, le sondage ALM révèle que la majorité des internautes pensent qu'il s'agit plus d'une fuite en avant que d'une quelconque recherche d'un meilleur rendement. Les services publics ne semblent pas intéresser grand monde. Pas uniquement en matière d'attraction ou de degré de satisfaction, mais aussi en termes de réactions. Peu nombreux étaient ceux et celles à donner leur avis sur le sondage ALM (www.aujourdhui.ma). Un sondage consacré à la lecture que font les lecteurs d'ALM de la concession par l'Etat marocain de certains services publics. Pas plus de 383 votants, dont une bonne majorité reste négative quant aux raisons même de ces concessions. Quelque 67,4% des votants ALM penchent en effet vers une faillite de la gestion publique qui serait derrière la cession de plus d'un secteur aux capitaux, mais aussi au mode de gestion privée. Un vote qui se justifie à plus d'un titre, vu que plus d'un secteur au Maroc, à commencer par les plus vitaux, comme l'eau et l'électricité souffraient de mille maux quand ils étaient au mains de l'Etat. Des secteurs qui renouent avec une bonne santé, et des investissements colossaux, après de longues années d'inertie, voire de recul. Même si cette reprise n'est pas systématiquement au profit du consommateur. Une réponse plus nuancée, celle que le motif de ces concessions n'est autre que la recherche d'un meilleur rendement de qualité, a également, mais à degré moindre avec seulement 20,6 % des votants, été partagée. On se souvient à cet égard de la véritable révolution qui a été menée au sein d'une entreprise publique comme Maroc Telecom, quand des capitaux privés, marocains comme étrangers y ont fait leur introduction. Une meilleure qualité de services, un meilleur rendement que ce soit sur le plan des offres ou du rendement, des techniques de gestion ultra-modernes, un réseau de distribution des plus larges Des résultats obtenus alors que le secteur des télécoms a été ouvert à la concurrence. Toujours est-il qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une exception, parmi d'autres, mais qui ne fait que confirmer la règle. Celle qu'une ouverture aux capitaux privés intervient souvent suite à des cas désespérés d'entreprises et services publics desquels l'Etat à tout simplement démissionné. C'est du moins l'avis, qui n'est sans trouver des fondements et des cas de figures qui viennent en appui, de plus de 12% des internautes. Les cas de dire que c'est plus une fuite en avant qu'une recherche sereine de résultats encore plus positifs, encore moins, une quête de satisfaction d'une population toujours en soif de services publics à même d'être à la hauteur de ses attentes et espoirs.