La pression monte à la chambre administrative de la Cour suprême depuis le 16 juin 2004, date à la laquelle un arrêt de Cour a suspendu l'exécution d'une décision administrative taxant l'usage du sucre dans certaines industries alimentaires. La pression monte à la chambre administrative de la Cour suprême depuis le 16 juin 2004, date à la laquelle un arrêt de Cour a suspendu l'exécution d'une décision administrative taxant l'usage du sucre dans certaines industries alimentaires. Le ban et l'arrière ban de la bureaucratie marocaine tentent d'influer sur le cours de la justice en intimidant les magistrats afin de casser cet arrêt. Partant du principe que l'Etat, n'étant pas un justiciable comme les autres, ne doit jamais perdre devant la justice, même avec des décisions bâclées voire fantaisistes, le lobby bureaucratique volant au secours de l'incompétence manifeste et de la légèreté coupable des cadres de la Caisse de compensation entend faire plier les magistrats - lors d'une audience de la Cour exceptionnellement hâtive – en leur faveur au détriment des intérêts légitimes de l'Association des biscuiteries, chocolatiers, et confiseries (AB2C) et autres entreprises du secteur. A chaque fois que des magistrats marocains font preuve d'indépendance – et c'est le cas dans cette affaire – leur hiérarchie tente de les discréditer. Notre justice n'a pas besoin de cela.