Né à Casablanca en 1957, le réalisateur Mohamed Asli aura gravi bien des échelons avant d'être consacré pour son premier long-métrage. Mohamed Asli est quelqu'un qu'on peut qualifier d'homme de cinéma. Ayant fait ses études cinématographiques à Milan en Italie,il a entamé une carrière variée, d'abord en tant qu'assistant cameraman, assistant réalisateur, régisseur général, puis spécialiste dans la production. « A Casablanca, les anges ne volent pas » est son premier long-métrage. Avant sa distiction en Alexandrie, le film a été également distingué récemment au Festival international du film à Salé où Abdessamad Miftah ElKhir, l'un des comédiens du film, s'est vu décerner le prix de la meilleure interprétation masculine. Cette première réalisation, qui a déjà participé au dernier festival de Cannes, où il figurait parmi les films sélectionnés dans le cadre de la Semaine de la critique, a aussi remporté le Grand prix de l'Institut du Monde arabe (IMA) et le Prix d'Assilah d'argent lors de la rencontre d'Assilah de cinéma Sud-Sud. "A Casablanca, les anges ne volent pas" dont les principaux rôles sont interprétés par les comédiens Abdessamad Miftah Elkhir, Abderrazak El Badaoui et Naîma Bouhmala, retrace en fait la vie de toutes les petites gens de Casablanca; il relate le quotidien de trois amis contraints de s'exiler à Casablanca et y travailler, pour une misère, dans un restaurant. A chacun ses rêves mais aussi ses problèmes et ses préoccupations. La nouvelle vie des protagonistes de ce long-métrage, Saïd, Ismaël et Othman, sera ponctuée de situations à la fois comiques et dramatiques qui mèneront le spectateur vers des espaces variés aux niveaux géographique et climatique, mais dévoilent également le mode de vie et la nature des tracas quotidiens de ces gens.