Rachid Ben Rami réagit à l'article publié dans le numéro 724 d'ALM concernant la propriété qu'occupait Elisabeth Albérola et dont elle a été privée par décision de justice. M. Ben Rami présente sa vérité. Nous la livrons à l'appréciation des lecteurs. L'article publié dans l'édition du mercredi 8 septembre 2004 d'«Aujourd'hui Le Maroc» et intitulé «Scandale foncier à Marrakech» porte préjudice à ma réputation de promoteur immobilier, connu sur la place, et me décrit comme un bourreau cupide et sans pitié pour une vieille femme. Il convient de rétablir la vérité. Quand j'ai acheté la propriété Myriam, d'une superficie de 4 hectares, 46 ares et 70 centiares, titre foncier n° 45527/04, elle ne faisait l'objet ni de prénotation, ni de litige. Je l'ai achetée de l'établissement bancaire BMAO en toute légalité. De la même façon que tous les promoteurs de ce pays achètent un bien foncier. L'acte d'achat a été établi le 20 mai 2003 par maître Abdelhadi Selmani, notaire à Casablanca. En plus, ce n'est pas moi qui ai intenté un procès contre la société Ficoma, comme cela a été rapporté dans l'article sus-mentionné, mais l'inverse. Au nom de la société Ficoma, Mme Elisabeth Albérola, représentante et gérante de la société Ficoma, a saisi la Justice. Elle a perdu en Instance et en Appel. La Justice marocaine, indépendante et souveraine, m'a permis enfin de récupérer mon bien. Il faut signaler que Mme Albérola m'a empêché d'exploiter le terrain pendant toute la période du litige, soit un an. Elle a bloqué ainsi mon projet de lotissement dans lequel j'ai investi presque tout mon argent plus les intérêts de la banque. D'autre part, il faut souligner que le terrain objet de litige entre la société Ficoma et les Résidences Ben Rami est d'une superficie de 1 hectare et 61 ares et non pas 5 hectares comme cela a été déclaré dans l'article. Il faut ajouter que la liste des objets que Mme Elisabeth Albérola prétend avoir perdus est inventoriée par un huissier de justice dans le PV n° 04/5770 datant du 16 août 2004. Elle peut récupérer tous les objets au tribunal. Ce n'est pas moi qui les ai pris. Je compatis à la douleur de Mme Albérola, mais avant 2003, je n'avais jamais entendu parler de cette femme. Ma compassion pour son état ne saurait me détourner de mon bien. Je l'ai acheté légalement et avec bonne foi. Je l'ai défendu devant la Justice et j'ai gagné le procès. Aujourd'hui, il m'appartient. Exactement comme tout Marocain ou étranger qui achète un terrain. Concernant la phrase : «la France ne manque pas d'hospices pour des personnes dans mon cas», je tiens à préciser que je n'ai jamais dit une chose pareille et je n'ai jamais manqué de respect à Mme Elisabeth Albérola. Ce n'est pas dans mes habitudes de manquer de respect à qui que ce soit. J'ai un énorme respect pour la France. J'aime ce pays où j'ai vécu depuis l'âge de 18 ans. J'ai même la nationalité française. J'ai ma maison, mes biens, ma famille en France. ça prouve tout. • Rachid Ben Rami, représentant de la société les Résidences Ben Rami