Rappelons à ce sujet que les étudiants peuvent s'inscrire à travers trois sites Web. Le premier est dédié aux étudiants de l'enseignement supérieur des secteurs public et privé (cme.enssup.gov.ma), le deuxième aux étudiants de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (www.inscription-ofppt.ma), tandis que le troisième est dédié aux étudiants de la formation professionnelle dans le secteur privé et de la formation professionnelle des départements ministériels (cme.anam.ma). «La majorité des demandes provient des établissements de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT). Les étudiants des universités ont jusqu'à présent été peu nombreux à demander leur affiliation à l'AMO», précise une source proche du dossier à la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS). Une campagne nationale de communication a d'ailleurs été lancée pour pousser les étudiants des facultés à se faire immatriculer. Ces demandes d'immatriculation sont actuellement en cours de vérification pour éviter la double affiliation. Pour bénéficier du régime, l'étudiant ne doit être couvert ni par la CNSS, la CNOPS ou le Ramed. Les étudiants issus des établissements privés doivent ainsi adresser leurs demandes au niveau de l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) tandis que les stagiaires en formation professionnelle auront à remplir les formulaires en question sur le portail de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail. L'ANAM recoupe les informations sur la base des données qui lui ont été soumises pour statuer sur l'éligibilité des candidats à l'AMO avant de communiquer les demandes validées à la CNOPS. Aucune carte d'immatriculation ne sera délivrée aux étudiants. Les étudiants affiliés devront communiquer aux prestataires de soins leur numéro de carte d'identité nationale. Les étudiants marocains et étrangers couverts par le nouveau régime bénéficieront du même panier de soins garantis par le régime de l'AMO de base, en l'occurrence les consultations médicales, les hospitalisations, les interventions chirurgicales, les analyses biologiques, la radiologie. Il faut aussi relever les médicaments et dispositifs médicaux, les soins dentaires, l'orthoptie, la rééducation fonctionnelle, la kinésithérapie et les services paramédicaux. Les étudiants bénéficieront des taux de remboursement des frais de soins variant entre 70% (médicaments) et 100% (affectations lourdes et coûteuses). Les taux de prise en charge varient entre 90% (hospitalisation dans le secteur privé) et 100% (hospitalisation dans le secteur public, séances de dialyse et le traitement du cancer). Rappelons que ce nouveau régime, qui fait partie des mesures de la stratégie du ministère de la santé 2012-2016 a nécessité une enveloppe budgétaire de 110 millions de dirhams. Il cible 288.000 étudiants durant l'année universitaire en cours. Le nombre des étudiants couverts devrait atteindre 420.000 à l'horizon 2019-2020.