En s'imposant face au club saoudien Nasr (4-3), le Raja de Casablanca, décevant depuis le début du tournoi, s'est non seulement rattrapé, mais a réussi à prendre sa revanche. Pour son dernier match dans la huitième édition du Tournoi international de l'amitié d'Abha face au club saoudien Nasr, le Raja de Casablanca a fait parler la poudre. Lors de cette rencontre, placée sous le signe de la revanche puisque les Vert et Blanc avaient déjà perdu face aux Saoudiens lors du mondial des clubs en 2000, le champion en titre a réussi à se rattraper après sa défaite face au club colombien d'América (1-0) et son match nul, dimanche dernier, face au Chabab Saoudi (1-1). Menés au score à deux reprises, les hommes du Français Alain Fiard ont réussi à renverser la tendance dans le dernier quart d'heure pour s'imposer en fin de match sur le score de 4 à 3. Grâce à cette victoire, le Raja termine la compétition avec sept point à son actif. La première période de la rencontre a été marquée par une légère domination des joueurs saoudiens qui sont parvenus à ouvrir le bal juste avant la pause grâce à Mansour Al-Takfi. La réaction des diables verts ne s'est pas fait attendre. Quelques secondes après le coup d'envoi de la reprise, le défenseur central des Vert et Blanc, Adil Bekkari, est parvenu à remettre les pendules à l'heure, suite à un coup de tête sur corner (46ème). Avantage psychologique qui a permis aux coéquipiers de Nabil Masloub de mettre la pression sur les Saoudiens à la recherche du but de la victoire. Mais, sur un contre rapide, les joueurs de Nasr ont réussi à obtenir un penalty, transformé par Al Chahrani (60ème) avant que Mohamed Al Youssouf n'alourdisse l'addition (70ème). L'on croyait le match tué, mais les Rajaouis ont réussi à remonter le score et l'emporter dans les toutes dernières minutes du match grâce à Aboucharouane (75ème), Slimane Rachid deux minutes plus tard et Noureddine Harouach (85ème). En s'imposant face au club saoudien Nasr, avec l'art et la manière, le Raja de Casablanca a fait ce qu'il fallait faire. Son destin n'est plus entre ses mains.