Devenue un rendez-vous incontournable pour les cinéastes et le public du septième art amazigh, cette manifestation a pour ambition de promouvoir le cinéma amazigh et le faire connaître au niveau mondial. Selon Rachid Bouksim, directeur du festival, «notre objectif est d'inciter les divers acteurs et intervenants du secteur audiovisuel national à contribuer à la promotion et la production cinématographique amazighe et ainsi nouer des relations entre les différents intervenants dans le domaine du cinéma amazigh et leurs homologues internationaux». En effet, cette édition sera marquée par plusieurs nouveautés. D'abord, un hommage sera rendu au réalisateur Hakim Belabbes, à la réalisatrice tunisienne Salma Baccar et au spécialiste du film documentaire Alter Cling. Fidèle à sa tradition, le festival propose des compétitions officielles dans plusieurs catégories dont le court-métrage, le film documentaire et le film-vidéo, avec la projection des films candidats au Prix national de la culture amazighe (catégorie film) de 2014. Pour la catégorie «Film documentaire», où 7 films seront en compétition, le jury se compose du cinéaste péruvien César Galindo, Mohamed Bajallat, ex-membre de la Fédération marocaine des ciné-clubs Maroc et Fawzi Saichi, acteur et comédien – Algérie-France. Pour les catégories «Film vidéo», et «court-métrage», 7 films vidéo et 11 courts-métrages sont en compétition pour le prix Issni N Ourgh. Ainsi le jury de cette catégorie se compose de Ben Mohamed (auteur de la fameuse chanson d'Idir Vava Inou Va-Algérie-France), Abdellmottaleb Zizaoui, professeur universitaire-Agadir, Abdennabi Eddehaim, scénariste et réalisateur-Maroc et Massaoud Bougourn, réalisateur-Maroc. Enfin, le Prix national de la culture amazighe, catégorie film, octroyé par l'Institut royal de la culture amazighe, les 7 films courts-métrages, précités rentrent en compétition devant un jury composé de chercheurs à l'IRCAM. Il se compose d'Abdellah Boumalk, Noura El Azrak et Brahim Hasnaouy. Les organisateurs proposent également une série de conférences sur l'avenir du cinéma amazigh et le rôle de la nouvelle technologie dans son développement. Aussi, des ateliers de formation en faveur des jeunes seront mis en place comme l'atelier du «film Doc» encadré par le producteur et réalisateur français Daniel Cling et Fulvia Alberti, documentariste, journaliste et formatrice.