Le neuvième FITUT a clôturé, samedi 31 octobre, ses travaux après six jours de compétition entre des troupes universitaires représentant le Maroc et d'autres pays arabes et européens. A l'instar des années précédentes, la cérémonie de clôture de cette édition a débuté par l'hommage rendu à trois icônes du théâtre marocain, en l'occurrence Nezha Regragui, Noujoum-Ezzohra et Abdelilah Ajil. Cette initiative qui est devenue, selon les organisateurs, au fil des ans une tradition, constitue une sorte de reconnaissance des efforts des professionnels marocains pour promouvoir le théâtre au Maroc. «Nous ne pouvons qu'être heureux d'être honorés entre des jeunes et dans la perle du nord. Cette initiative est la consécration de tout notre parcours, mais qui nous permet toujours d'aller de l'avant», a dit Nezha Regragui. Parmi les douze pièces en lice représentant le Maroc et d'autres pays arabes et européennes, le jury de cette neuvième édition a remis le Grand prix à la troupe de l'académie de théâtre «Sofia Amendolea» de Rome (Italie). Cette troupe a participé à cet événement grâce à la pièce de théâtre «Le jardin des cercles rêvés», qui est le dernier chapitre de la trilogie théâtrale «Les culpabilités des enfants». Il constitue, en fait, la suite de deux performances déjà jouées «Tuez les enfants» et «Bâtards dans l'esprit». Tandis que Sina Schmidt s'est vu attribuer les deux prix de mise en scène et du jury pour sa pièce de théâtre «Networks», présentée par la troupe universitaire «Uniater» d'Allemagne. Alors que le prix de la meilleure interprétation féminine est revenu à Karima Oulhous pour son rôle dans «Le délire» (de l'Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Casablanca). Celui de la meilleure interprétation masculine a été attribué à Ahmed Yaakoub pour sa participation dans «Trois, deux… » du Royaume d'Arabie Saoudite. Cette même pièce de théâtre, représentée par la troupe saoudienne Jazzan, a réussi à décrocher le prix de la Commission régionale des droits de l'Homme (CRDH) de la zone Tanger-Tétouan. Outre la présentation des pièces de théâtre en ou hors compétition officielle, les travaux de cette neuvième édition ont été marqués par l'organisation d'un carnaval ayant traversé les principales avenues de Tanger. «Ce carnaval programmé chaque année dans le cadre de ce festival vise à faire découvrir au public la culture et les traditions des pays participant à cet événement», a souligné Tahar El Qor, directeur artistique de cette neuvième édition. La programmation de ce festival s'est distinguée aussi par des expositions des livres et des photos, des ateliers ainsi que des visites aux importants sites culturels, archéologiques et économiques de Tanger et des zones avoisinantes, et ce au profit de cette neuvième édition.