Selon l'Office National de l'Eau Potable, la dégradation de l'environnement coûte 20 milliards DH par an. Pour lutter contre ce gaspillage un plan est arrêté. Le coût de la dégradation de l'environnement s'élève chaque année à 20 milliards de dirhams, dont 15 milliards sont dûs à la pollution de l'eau, indique l'Office National de l'Eau Potable (ONEP) dans une note publiée à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'environnement. L'ONEP, qui déclare être « conscient de la gravité de la situation et du retard pris dans ce domaine, indique avoir élaboré un programme hiérarchisé d'intervention prévoyant un investissement de 14,7 milliards de DH d'ici à l'année 2016. Ce programme piloté par la direction de l'assainissement et de l'environnement devrait garantir une meilleure visibilité pour l'office et une meilleure planification de ses actions. Il doit bénéficier à 4,5 millions d'habitants dans 276 centres à travers le royaume. Les actions retenues s'articulent autour de deux axes, à savoir rattraper progressivement le retard accusé dans le domaine de l'assainissement par rapport à l'alimentation en eau potable en milieu urbain et adopter une démarche intégrée dans toute nouvelle intervention dans le domaine de la distribution de l'eau potable par la prise en compte systématique du volet assainissement. Selon l'ONEP, la réalisation de ce programme nécessite le concours de trois conditions, à savoir l'instauration d'une tarification nationale unique pour les petites et moyennes villes basée sur une péréquation territoriale, la subvention du secteur par l'Etat et l'instauration d'une participation des grandes villes bénéficiant de l'effet échelle, au profit des petites et moyennes communes, et ce dans le cadre d'une politique d'aménagement du territoire.