Google applique depuis cet été la décision de la Cour de justice de l'Union européenne, qui permet aux internautes de demander au moteur de recherche de retirer de ses résultats, lorsque l'on tape leur nom, des informations «inappropriées, hors de propos ou qui n'apparaissent plus pertinentes» les concernant. Mais la société refuse de céder à l'ensemble des 144.954 requêtes reçues à ce jour, au nom du droit à l'information. Google fournit dans son dernier rapport plusieurs exemples de demandes de retrait qu'il n'a pas satisfaites afin d'illustrer sa politique notamment. «Un professionnel de la finance nous a demandé de supprimer plus de dix liens vers des pages relatives à son arrestation et à sa condamnation pour des délits financiers, un médecin nous a demandé de supprimer plus de 50 liens vers des articles de journaux concernant une intervention mal exécutée… A contrario, Google a accepté de supprimer des liens pour une victime de viol, ou pour la veuve d'un homme assassiné il y a plusieurs décennies».