Dans un champ d'oliviers, le cadavre d'une femme, toute nue, a été retrouvé, le matin du mercredi 24 septembre 2014, gisant dans une mare de sang. Qui est-elle ? A-t-elle été tuée ? Si oui, qui l'a liquidée et pour quel mobile? Plusieurs interrogations se posent aux éléments de la gendarmerie royale du commandement de Béni Mellal qui se dépêchent sur les lieux. D'abord, ils remarquent que le cadavre porte une grave blessure au niveau de la tête. En conséquence, la police scientifique déduit que la victime a été liquidée, non par une arme tranchante, mais certainement par un objet solide. Elle constate également que cette victime, quadragénaire, a été sauvagement violée. Et une nouvelle question se pose pour les limiers concernant la vraie scène de crime. Autrement dit, la victime a-t-elle été violée et tuée dans le champ des oliviers ou bien dans un autre endroit avant d'y être déposée ? En fait, le cadavre a été évacué vers la morgue du Centre hospitalier de Béni Mellal pour être autopsié. Et l'enquête se diligente aussitôt pour identifier d'abord la victime. Une identification qui a eu lieu dans les vingt-quatre heures qui suivent la macabre découverte. Il s'agit bel et bien d'une mère de deux enfants, tous abandonnés depuis plus de deux ans par le mari. Seulement, ce dernier réapparaît dernièrement, selon les investigations menées par les enquêteurs, pour lui demander de lui permettre, de temps en temps, de rencontrer ses deux enfants. Mais en vain, elle n'en lui a pas permis. Est-il le meurtrier ? Pour les enquêteurs qui commencent à le chercher, tout est possible. Trois jours plus tard, samedi 27 septembre, le mari a été arrêté. Soumis aux interrogatoires, il clame son innocence. Au contraire, les témoignages recueillis par les enquêteurs et les indices qu'ils avaient collecté le mettent en cause. Ils mettent en cause également deux de ses amis qui ont été également arrêtés. Des échantillons des effets vestimentaires du mis en cause ont été remis au laboratoire scientifique de la police pour être examinés et pour déterminer s'ils portent des preuves l'incriminant ou non. Quant au rapport de l'autopsie, il révèle que la défunte a rendu l'âme suite à une hémorragie interne causée par un coup d'un objet solide, probablement une pierre, et ce après avoir été violée collectivement. L'enquête n'est pas encore close.