Les résultats financiers 2001 de l'ONCF témoignent d'une certaine amélioration de ses performances. Priorité à la sécurité du transport. Treize millions de voyageurs ont emprunté les trains. L'Office National des Chemins de Fer (ONCF) a clôturé une année 2001 dans la confirmation de l'amélioration de ses résultats. En effet, en matière de recettes, le trafic voyageurs a affiché un taux de croissance plus important que celui des exercices précédents. Il se traduit par plus de 8,4% par rapport à l'exercice de l'année 2000. Ce qui correspond à 13,57 millions de voyageurs et deux milliards de voyageurs-kilomètres. De même source, on apprend que « cette tendance à la hausse a caractérisé tous les indicateurs de l'activité voyageurs, aussi bien commerciaux que de productivité ». Par ailleurs, ce sont les gares de Rabat Ville et de Casa Port qui détiennent le plus haut taux d'influence. Sur l'échelle nationale, près de 13 millions de voyageurs ont utilisé ce moyen de transport en 2000 Ainsi, il comptabilise près de 2,1 millions de voyageurs par an. En matière de fret commercial, les communications financières de l'ONCF, annoncent qu'au terme de l'année 2001, «le résultat global du trafic marchandises (hors phosphates) s'est soldé, par une baisse de 10,5% en tonnage et 13,6% en recettes». L'explication réside dans «la régression affichée dans le transport des marchandises diverses», indique-t-on auprès de l'opérateur public ferroviaire. Pour sa part, le transport des phosphates, a augmenté en 2001 de 5,8% en tonnage transporté et 7,1% en tonnes-kilomètres par rapport à l'année 2000. Quant aux industries chimiques, les recettes se sont stabilisées au même niveau que l'exercice précédent, soit 67,9% en 2001, contre 67,8% au terme de l'année 2000. En somme, le bilan condensé de l'ONCF au 31 décembre 2001 permet de tirer quelques conclusions. Ainsi, le fonds de roulement fonctionnel, qui exprime la couverture de l'actif immobilisé par le financement permanent, a enregistré un montant de 832,3 millions de DH. Pour sa part, le financement permanent représente à lui seul, 93,2% du total passif. Par ailleurs, les capitaux propres représentent 78,5% du financement dit permanent. Le résultat net a atteint en 2001, la somme de 283,8 millions de DH. Par rapport à l'année 2000, c'est une augmentation de 9,5% qui se traduit par un montant de 24,6 millions de DH. Pour l'heure, la prochaine date butoir est l'année 2005, qui verra la finalisation du programme quinquennal d'investissement.