Le ministère de la santé apporte des éclaircissements au sujet de l'affaire Milouda Mabrouk Bent Aïdi de Settat. Dans un communiqué, le ministère dément la négligence du personnel médical et infirmier dans la prise en charge de la défunte. Le ministère tient à préciser que le service des Urgences de l'hôpital Hassan II de Settat a reçu, vendredi 29 novembre, la jeune femme en état de décès. «Le constat du décès a été aussitôt fait par l'équipe médicale de garde des Urgences. Du fait que ce décès a eu lieu en dehors de l'hôpital, et conformément aux dispositions du règlement intérieur des hôpitaux, le cadavre a été mis à la morgue, et le procureur du Roi a demandé une autopsie», indique le communiqué. Pour sa part, la famille de la jeune défunte a déclaré l'avoir ramenée à deux reprises pour accouchement au domicile d'une infirmière retraitée à Settat, avant de l'évacuer après complication aux Urgences de l'hôpital Hassan II de Settat. Du fait que la direction régionale de la santé de la Région de Chaouia-Ouardigha ne dispose pas d'information sur l'autorisation de l'infirmière en question à faire les accouchements, et du fait que l'arrivée tardive de la défunte à l'hôpital est due à la fréquentation du domicile de l'infirmière précitée, le directeur régional de la santé a porté plainte auprès du procureur du Roi contre l'infirmière en question pour exercice de sage-femme sans autorisation.